« Projet 2017/2018 P31 » : différence entre les versions
Ligne 123 : | Ligne 123 : | ||
<ul> |
<ul> |
||
<li>être tracté jusqu'au port par le porte conteneurs ( l'avantage est que l'on évite la gestion des chalutiers Plastonet qui viennent rechercher les filets).</li> |
<li>être tracté jusqu'au port par le porte conteneurs ( l'avantage est que l'on évite la gestion des chalutiers Plastonet qui viennent rechercher les filets).</li> |
||
− | <li>être |
+ | <li>être largué par les porte conteneurs dans une zone définie. Le(s) chalutier(s) Plastonet viennent alors récupérer les filets relargués grâce à un traceur GPS fixé au filet (l'avantage est que les cargos peuvent ramasser une quantité plus importante de plastique, puisqu'ils n'ont pas besoin de les tracter).</li> |
</ul> |
</ul> |
||
<br/> |
<br/> |
Version du 15 septembre 2017 à 11:35
Généralités
- Titre du projet : Plastonet
- Description : Adaptation de filets de pêche sur bateaux en vue de récolter le plastique accumulé dans les océans
- Nom de l'équipe : Les Fossoyeurs Des Mers
- Membres de l'équipe et photographie :
- Jeef Chuquispuma , GTGC3
- David Dierickx , GIS3
- Mathis Dupré , IMA3
- Marie Fanonnel , IAAL3
- Lucas Feliciano , CM3
- Axelle Kammogne , SM3
- Clément Lambert , IC2M3
Présentation du concept
Objectifs
Les objectifs que nous nous sommes fixés lors de la réalisation de notre projet sont :
- Assainir les océans en récupérant le plastique accumulé
- Fournir de la matière première aux entreprises de recyclage de plastique
Positionnement par rapport à l'existant
Aujourd'hui, il n'existe pas encore de solution innovante et viable face à la pollution plastique des océans.
Actions à développer
Les actions à développer pour que notre projet soit fructueux sont :
- Effectuer un démarchage auprès d'Organisations Non Gouvernementales telles que Greenpeace, la Surf Foundation, World Wildlife Fund (WWF), Sea Shepherd (ONG internationale vouée à la protection des écosystèmes maritimes).
Le but est de leur présenter notre projet pour obtenir d'elles, un moyen de communication et de publicité , puis dans le meilleur des cas, un soutien financier. - Lancer une campagne de financement pour se faire connaître et obtenir une médiatisation importante de notre projet ainsi qu'un apport pécuniaire.
- Démarcher les entreprises de transport maritime (comme par exemple la Compagnie Maritime d'Affrètement - Compagnie Générale Maritime) pour leur démontrer les avantages perçus si adhésion au projet (baisse de la taxe portuaire, pourcentage sur la revente du plastique)
- Aller voir les institutions internationales des pays environnants le 8ème continent et qui sont sensibles à la préservation de l'environnement pour obtenir un soutien et une détaxe portuaire pour les entreprises participantes
- Démarcher les entreprises de rachat et de recyclage du plastique
Moyens nécessaires
Les moyens nécessaires à la réalisation de notre projet sont :
- 2 bateaux (chalutiers) dotés d'un système de récupération des filets (un qui conduirait les déchets aux Etats-Unis et un autre, au Japon)
- Des filets de pêche améliorés pour récupérer le plastique sans faire prisonniers, des poissons dans nos filets
- Des balises GPS "waterproof" pour pouvoir localiser les filets en mer.
- Des bouées flottantes pour maintenir en surface les filets.
- Des systèmes d'amarrage pour les filets sur les bateaux
Analyse du projet
Construction d'une bête à corne
En ce qui concerne notre projet, plusieurs problématiques peuvent être soulevées :
- Le financement ?
Nous ne savons pas si les associations nous prêteront main forte dans ce projet de grande envergure - La faisabilité ?
C'est-à-dire les moyens techniques à mettre en oeuvre dans la réalisation du projet. - La coopération des entreprises ?
Les entreprises accepteront-elle de partciper à notre projet ? - La coopération des états ?
Les états accepteront-ils de baisser leurs taxes portuaires? - La revente du plastique ?
Pourrons nous écouler tout le plastique récupéré et,ce, à bon prix ?
Analyse d'un concurrent direct
Boyan Slat, un jeune néerlandais de 20 ans.
Il est le fondateur de l'association "The Ocean Cleanup" ,et il est également considéré comme le meilleur espoir du monde pour nettoyer les océans.
Son projet est de nettoyer les fonds marins grâce à une barrière en V de près de 2000 mètres pour collecter les déchets ramenés par les courants marins. Cette barrière permettrait de retenir les déchets plastiques en s’aidant des courants, sans aucune dépense d’énergie et naturellement, sans nuire à la vie sous marine.
Plutôt que de le considérer comme un concurrent, nous pourrions envisager de considérer ce citoyen néerlandais comme un partenaire dans l'adaptation de notre technologie aux cargos traversant les océans, ainsi qu'à l'amélioration de nos filets.
Analyse des concurrents indirects
La concurrence dans le domaine de la protection de l'environnement est davantage indirecte. En effet, la majorité des mouvements pour la protection de l'environnement sont des ONG et des organisations à but non lucratif. Nous avons cependant analysé que la récupération des déchets plastiques de l'océan pourrait nuire aux entreprises de pétrochimie. En effet, la récupération d'importantes quantités de plastiques pourrait influencer leurs ventes d'une part, et la médiatisation possible de tels projets, qui pourraient sensibiliser les populations sur la pollution des océans par les déchets plastiques, serait susceptible de nuire à leur image de marque d'autre part.
Scénario d'usage du produit ou du concept envisagé
- Avant la vente
Pour se faire connaître, notre ONG (Organisation Non Gouvernementale) effectue un démarchage auprès d'associations telles que Greenpeace,Sea Shepherd, Surf foundation, WWF etc... Le but est de leur présenter notre projet et d'obtenir leur soutien en matière de financement, de communication et de moyens humains.
Nous recourrons ensuite au crowfunding (financement participatif) , pour se faire connaître du grand public et pour médiatiser notre projet.
Nous démarchons également les transporateurs maritimes pour leur exposer notre produit et nos services dans le but de les faire adhérer et de les convaincre , quant aux avantages que cela peut leur apporter.
Nous nous rendons dans les institutions internationales des pays favorables à l'écologie et nous les convainquons de baisser les taxes portuaires aux entreprises de transport maritime , qui participent à notre initiative. Enfin, nous contactons les entreprises qui recyclent le plastique, et nous leur proposons de nous racheter le plastique récolté du 8ème continent.
Nos deux clients principaux - les entreprises de transport maritime et les entreprises de recyclage du plastique - ont chacun un intérêt à utiliser notre technologie en amont de la vente.
En effet, dans le cas des entreprises de transport maritime, l'utilisation de notre produit leur confère un revenu supplémentaire du fait de la vente des plastiques qu'ils récupèrent.
De plus, nous leur offrons la possibilité d'être dédouané de certaines taxes portuaires (dans la mesure où nos négociations avec les ports et les états ont abouti).Enfin, cela leur apporte une bonne image de marque.
Concernant les entreprises de recyclage du plastique, nous leur apportons des matières premières en quantité non négligeable, ainsi qu'une bonne publicité.
- Utilisation du projet
Une fois le marché passé avec les différents partenaires de l'initiative, l'entreprise dispose du produit : un filet de pêche doté d'une balise GPS et d'une bouée.
Le filet est fixé au bateau de marchandises , avant le départ. Lorsque le bateau est à proximité du 8ème continent, le filet est déployé , dans l'optique de ramasser un maximum de plastique.
Une fois celui-ci rempli , le filet est fermé grâce à un système mécanique et des capteurs de tension , puis il est largué en mer , et il peut flotter grâce à la bouée. Les bateaux Plastonet, équipés d'une grue ou d'un bras mécanique, viennent récupérer les filets flottants (localisables grâce à la balise GPS intégrée).
Après récupération, le plastique est ramené sur la terre ferme pour être revendu aux entreprises de recyclage. Le filet est réutilisable ensuite sur d'autres bateaux.
- Après l'utilisation
Notre ONG assure un suivi et entretien régulier des équipements et services mis à disposition des entreprises.
En effet, nous serons en contact permanent avec les entreprises, pour la récupération et l'exportation des déchets. Le contrât qui nous lie avec les entreprises de transport maritime pour leur reverser un pourcentage sur la revente du plastique, assure une liaison et un échange d'informations de qualité entre les deux organismes. Il en va de même avec les entreprises de rachat de plastique.
Enfin, nous assurons un entretien de tous les équipements (test régulier de la résistance du filet, assurance du bon fonctionnement de la balise GPS et de la bouée).
Réponse aux questions difficiles
Les questions difficiles qui ont été soulevées lors de la confrontation sont :
- Quelle serait la rentabilité économique de notre projet?
- Quelle serait la rentabilité écologique de notre projet?
- Quelles seraient les caractéristiques techniques?
- Réponse à la question 1
Il est vrai qu'à première vue, notre projet semble peu rentable à court terme. Mais les membres de notre équipe sont d'accord pour dire que Plastonet peut s'avérer efficace sur le long terme.
Toutefois, il est nécessaire de rappeler que nous ne cherchons pas à fonder une entreprise. Nous nous voyons plutôt comme une ONG. Il ne nous est donc pas nécessaire de faire du profit.
- Réponse à la question 2
Il est important de rappeler qu'un porte conteneurs consomme déjà énormément de carburant. L'impact de la pose d'un filet de pêche sur l'ensemble de la structure est donc minime.
De plus, pour économiser du carburant, dans le même souci de rentabilité écologique, les portes conteneurs naviguent à des vitesses faibles (12/13 noeuds au lieu de 25), ce qui diminue les forces de frottements contraires et donc évite une consommation supérieure en carburant.
- Réponse à la question 3
Nous souhaitons partir sur un filet apparenté à un système de chalut peu lesté (ce qui implique que le filet restera en surface et descendra au maximum à 10 mètres de profondeur).
Notre filet sera composé de fines mailles pour attraper le plastique. Malheureusement, des poissons seront attrapés... Cela dit, il nous paraît important de préciser que la pêche en haute mer, s'effectue en général à 30 mètres de profondeur (ce but n'est pas recherché dans le projet). Ce chalut sera donc attaché à l'arrière du porte conteneurs.
En ce qui concerne la fermeture automatique du filet après avoir récolté les déchets, nous utiliserons des capteurs de tension de part et d'autre des cordes du filet. Une fois une certaine tension mesurée dans les cordes, un système mécanique s'occupera de fermer le filet en tirant sur les cordes.
Le filet fermé peut alors être soit :
- être tracté jusqu'au port par le porte conteneurs ( l'avantage est que l'on évite la gestion des chalutiers Plastonet qui viennent rechercher les filets).
- être largué par les porte conteneurs dans une zone définie. Le(s) chalutier(s) Plastonet viennent alors récupérer les filets relargués grâce à un traceur GPS fixé au filet (l'avantage est que les cargos peuvent ramasser une quantité plus importante de plastique, puisqu'ils n'ont pas besoin de les tracter).
Fiche technique du filet :
- Mailles fines pour attraper le plus de plastique possible
- Capteurs de tension de câbles
- Système adaptable au bateau
- 100m de long, 3/5m de profondeur
Le Business Model Canvas
Partenaires clefs | Activités clefs | Proposition de valeur | Relation avec les clients | Segments de clientèle |
---|---|---|---|---|
|
|
Entreprises de recyclage :
|
|
Entreprises de recyclage :
|
Ressources clefs | Canaux de distribution | |||
|
| |||
Structure des coûts | Sources de revenus | |||
|
|
Supports de communication
Vidéo d'introduction
[[Media:|Notre vidéo]]
Supports de présentation
[[Media:|Notre présentation]]
Identité visuelle