« PCIS 2019/2020 P10 » : différence entre les versions
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=== Le marché === |
=== Le marché === |
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+ | DEFINITION ET TENDANCES DU MARCHE |
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− | La consommation collaborative désigne un modèle économique où l'usage prédomine sur la propriété : l'usage d'un bien, service, privilège, peut être augmenté par le partage, l'échange, le troc, la vente ou la location de celui-ci. |
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− | La consommation collaborative bouscule les anciens modèles économiques en changeant non pas ce que les gens consomment mais la manière dont ils le consomment. |
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− | C'est pourquoi nous avons entrepris la création d'une association au sein de l'établissement '''Polytech Lille''', de manière à offrir la possibilité aux étudiants et aux personnels de l'établissement de consommer collaborativement. |
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+ | Le marché étudié est celui de la location de biens entre particuliers. |
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− | En effet, la France est leader européen de l’économie collaborative. L’économie collaborative affiche une montée en puissance dans l’Hexagone. D’après une étude menée par le Parlement européen, environ 36 % de Français sont inscrits sur des plateformes collaboratives. Avec ce pourcentage, le pays se positionne loin devant l’Espagne, le Royaume-Uni et la Chypre qui ont respectivement 19, 8 et 2 %. Mieux, avec 15 milliards d’euros, la France attire plus de 50 % des recettes du marché de la location entre particuliers. |
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+ | En vingt ans, l’économie de la location de biens s’est développée en France, rapporte une |
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− | La location entre particuliers devient ainsi une pratique de notre époque. C'est pourquoi ce type de location touche tous les objets du quotidien : électroménager, consoles de jeu vidéo et même les bateaux. Il est vrai que ce secteur est encore relativement inconnu dans le milieu de la location entre particuliers, mais les chiffres annoncent une croissance explosive dans les années à venir. En effet, Zilok, une des plateformes œuvrant dans le domaine, recense plus de 6 000 demandes de location par mois. De plus, de nouveaux sites naissent : La Machine du voisin, Sharewizz, Domotek… |
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+ | étude de l’Insee parue le 6 avril. En 2015, la production de services de location de biens a |
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− | Nul besoin d’être un expert pour constater que ce type de location connaît un véritable essor. Les chiffres de ce marché ne mentent pas. Non, ils poussent plutôt à l’adopter! |
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+ | atteint 37,7 milliards d’euros, contre 21 milliards en 1995 soit une croissance de près de …. |
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− | Et c'est l'opportunité que nous saisissons pour l'établissement en proposant la création de l'association '''Depann'Tech''', une association capable de mettre tout en oeuvre dans la gestion des locations et qui s'inscrit dans l'ère du temps! |
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+ | Résultat de ce dynamisme, le secteur a gagné 38 000 emplois salariés nets entre 1995 et |
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+ | 2015 pour un total de 89 000. |
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+ | En moyenne un Français conserve 70 objets sans les utiliser, soit un marché de 12 milliards |
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+ | d'euros (Source : Enquête BVA pour Ebay, 2010. 83% desFrançais déclarent préfèrer |
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+ | utiliser un produit plutôt que de le posséder (Source : Enquête ObSoCo « De ZipCar à |
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+ | AirBnB, Le partage est-il l'avenir de l'économie ? », 2013) |
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+ | La croissance de ce marché s’explique donc par le développement de la consommation |
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+ | collaborative qui désigne un modèle économique où l'usage prédomine sur la propriété : |
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+ | l'usage d'un bien, service, privilège, peut être augmenté par le partage, l'échange, le troc, la |
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+ | vente ou la location de celui-ci. La consommation collaborative bouscule les anciens |
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+ | modèles économiques en changeant non pas ce que les gens consomment mais la manière |
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+ | dont ils le consomment. D’après une étude menée par le Parlement européen, environ 36 % |
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+ | de Français sont inscrits sur des plateformes collaboratives. La location entre particuliers |
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+ | devient ainsi une pratique de notre époque. |
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+ | L’économie collaborative est une économie de pair à pair. Elle repose sur le partage ou |
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+ | l’échange entre particuliers de biens (voiture, logement, parking, perceuse, etc.), de services |
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+ | (covoiturage, bricolage, etc.), ou de connaissances (cours d’informatique, communautés |
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+ | d’apprentissage, etc.), avec échange monétaire (vente, location, prestation de service) ou |
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+ | sans échange monétaire (dons, troc, volontariat), par l’intermédiaire d’une plateforme |
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+ | numérique de mise en relation. |
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+ | Créé en 2007, et précurseur, le site Zilok revendique près de 300 000 visiteurs mensuels. |
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+ | Proposant la classique location d’objets de bricolage, de loisir, de high-tech mais aussi de |
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+ | véhicules et de mobilier événementiel, le site en ligne est l’un des plus complets du marché. |
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+ | Particuliers comme professionnels sont ainsi encouragés à se rencontrer et échanger leurs |
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+ | coordonnées pour louer un objet précis durant un laps de temps déterminé. Attirés par ce |
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+ | marché florissant de nombreuses start up ont vu le jour ces dernières années. On pourra |
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+ | citer La Machine du voisin, Sharewizz, Domotek… |
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+ | I. LA DEMANDE |
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− | D'autre part, il est nécessaire d'identifier le réel avantage de l'économie collaborative et du marché de la location. |
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− | Car ceux-ci constituent une réel possibilité de consommez responsable et de gaspiller moins. Inutile d’acheter un objet qui vous servira deux ou trois fois par an. Partager, c’est maîtriser le gaspillage. Louer des objets entre particuliers, c’est changer ses réflexes de consommation compulsive. Bref, une démarche astucieuse pour économiser et préserver notre planète. |
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+ | Le profil des adeptes de la location |
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− | C'est aussi l'occasion de désencombrer ses placards! Vous avez besoin d’une paire de chaussure de sécurité, rêvez d'une soirée raclette ou d'une partie de foot ? Vous trouverez toujours '''Dépann'Tech''' qui sera ravi de vous dépanner pour une somme modique. Mais, vous aussi, faites le tri dans vos placards pour louer vos objets, et récolter un peu d’argent. |
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+ | On peut identifier 5 groupes d’individus de l’économie collaborative et de la location de biens |
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− | Et surtout, adhérer à Dépann'Tech c'est adhérer à un esprit et une famille qui n'a qu'un maitre mot : S’ouvrir aux autres, partager, s’entraider. |
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+ | entre particuliers |
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− | C'est l'occasion de créer du lien social, c’est l’occasion de rencontrer ses camarades, d'échanger, de se rendre des petits services au quotidien de manière durable ou pas. |
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− | C'est tant d'éléments qui constituent l'intérêt de l'exploitation de ce marché par notre association. |
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+ | Les opportunistes (40%). Il s’agit du groupe le plus important. Pour cette catégorie |
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− | Certaines sources affirment même que d’ici 2025, il se pourrait que l’économie traditionnelle soit dépassée par l’économie du partage, cela grâce aux particuliers et à des startups. |
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+ | de la population, la consommation collaborative est avant tout une opportunité qui |
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+ | permet de regagner du pouvoir d’achat dans un contexte marqué par la crise |
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+ | économique. C’est très clairement la réalisation d’économie et/ou le gain d’argent qui |
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+ | motivent leur entrée dans ce système de consommation qu’ils qualifient eux-mêmes |
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+ | d’alternatif. Viennent ensuite des aspects très concrets de de praticité lié à un acte |
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+ | de consommation le plus souvent dématérialisé. Selon eux et à l’avenir, les entreprises « |
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+ | classiques » devraient proposer plus de services de ce type. Au-delà de l’aspect purement |
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+ | financier, l’idée de faire durer les objets et de limiter le gaspillage constituent des bénéfices |
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+ | non négligeables à leurs yeux dans la mesure où ils répondent à leur besoin d’économie. En |
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+ | revanche, cette catégorie de consommateurs ne met pas en avant les bénéfices sociaux et |
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+ | environnementaux de ce modèle de consommation. |
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+ | Les engagés (13%).Cette catégorie de la population pratique aisément la consommation |
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+ | collaborative au quotidien tout en partageant des valeurs fortes. A ce titre, leur prise de |
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+ | position engagée en faveur de l’environnement constitue la principale raison de leur |
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+ | implication dans la consommation collaborative. Pour eux, l’accentuation de la crise |
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+ | économique ne fait que renforcer leur envie de changer le système actuel. A travers leurs |
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+ | propres expériences de consommation collaborative, les notions de solidarité, d’engagement |
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+ | et de communauté occupent une place essentielle. Ils se montrent également très sensibles |
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+ | à la notion de convivialité qu’offre, selon eux, ce type de pratiques. Précisons qu’ils n’ont |
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+ | jamais été exposés à des expériences négatives. |
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+ | Les futurs adeptes idéalistes (33%). Cette catégorie de la population se distingue par un |
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+ | manque de connaissance globale sur la consommation collaborative tout en témoignant d’un |
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+ | vif intérêt à l’égard des pratiques testées. S’ils indiquent ne pas bien connaître les différentes |
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+ | pratiques de consommation collaborative ou ne pas savoir comment s’y prendre pour les |
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+ | expérimenter, ils se montrent prêts à franchir le cap. Ces pratiques sont synonymes de |
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+ | valeurs fortes auxquelles ils s’identifient : solidarité, respect de l’environnement, partage et |
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+ | convivialité. C’est avant tout l’idée de créer un modèle de consommation meilleur pour la |
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+ | société et donc l’envie de changer le système actuel tout en se préoccupant de |
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+ | l’environnement qui les séduit fortement |
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+ | Les déçus critiques (6%). Ces individus ont eu l’occasion de pratiquer la consommation |
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+ | collaborative à travers le covoiturage et l’achat de biens entre particuliers principalement. Ils |
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+ | se sont le plus souvent heurtés à des expériences négatives qui les ont profondément |
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+ | marquées. Certains indiquent être tombé sur des gens malhonnêtes quand d’autres pointent |
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+ | des prestations décevantes. Par conséquent, la consommation collaborative est rapidement |
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+ | devenue pour eux synonyme d’arnaque, de tracas et donc d’insécurité. Le manque de |
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+ | confiance à l’égard des particuliers qu’ils ne connaissent pas est ainsi devenu un véritable |
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+ | frein. |
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+ | Les réfractaires(8%) Cette frange de la population s’oppose clairement à ces pratiques de |
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+ | consommation collaborative sans pour autant en donner les raisons. S’ils n’ont jamais réalisé |
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+ | une pratique de consommation collaborative dans leur vie, ils précisent que cela ne les |
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+ | intéresse pas. C’est une posture de principe qui s’exprime ici, celle de la non-adhésion |
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+ | catégorique à ce type de pratique. |
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+ | Les besoins |
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+ | En premier lieu, la location peut viser à satisfaire un besoin ponctuel ou éviter d’éventuels |
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+ | soucis d’entreposage : voiture, matériel de bricolage pour une réparation ponctuelle, appareil |
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+ | à raclette en hiver, barbecue en été, vêtement pour un événement exceptionnel, matériel de |
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+ | sport pour un loisir saisonnier (ski, planche à voile). |
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+ | Les motivations |
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+ | Un particulier ou un ménage peuvent avoir diverses raisons de louer un bien, qui parfois se |
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+ | combinent. |
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+ | Elle peut aussi être motivée par des problèmes de pouvoir d’achat : et veulent faire des |
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+ | éconmies ou en tirer un revenu. |
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+ | La location donne également la possibilité de changer régulièrement de modèle dans le cas |
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+ | des produits high-tech (smartphones, ordinateurs, appareils photographiques) et ainsi de |
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+ | rester à la pointe malgré le prix souvent bien plus élevé des nouveautés. |
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+ | Ma location plutôt que l’achat est aussi pour certains une manière de retrouver du sens en |
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+ | consommant alternativement, plus éthique ou plus durable. |
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+ | Les freins |
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+ | 37% de la population craint que les transactions financières ne soient pas bien sécurisées |
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+ | (arnaques, etc.) |
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+ | 51% considèrent qu’i Il n'y a pas de garanties (absence d'assurance, de service après-vente |
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+ | etc.) |
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+ | 16% préfèrent posséder un objet et s'en servir quand il veut, plutôt que le partager : |
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+ | 18% estiment que certains biens, objets, produits ne peuvent pas être partagés. |
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+ | Les fréquences de location de bien à des particuliers |
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+ | 7% de la population ayant recours à la location de biens entre particuliers louent un bien au |
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+ | moins une fois par semaine. |
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+ | 17 % louent un bien 1 à 3 fois par mois. |
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+ | II. L’OFFRE |
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+ | Les offreurs |
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+ | Les secteurs d’activité concernés : |
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+ | Logement : location entre particuliers, colocation, échange d’appartement, habitat |
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+ | participatif |
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+ | Transport : location de véhicules entre particuliers, échange ou revente de billets de |
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+ | transport, covoiturage, livraison collaborative, voiture de tourisme avec chauffeur |
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+ | (VTC) |
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+ | Alimentation : groupements de consommateurs, associations pour le maintien d’une |
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+ | agriculture paysanne (AMAP), co-restauration |
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+ | Équipement divers : vente ou achat de matériel d’occasion, don, prêt, échange |
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+ | ou location de matériel ou appareil |
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+ | Habillement : location, don, troc, revente/achat de vêtements |
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+ | Services d’aide entre particuliers : courses, bricolage, gardiennage, soins aux |
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+ | animaux |
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+ | Culture, enseignement : cours en ligne, soutien scolaire, etc. |
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+ | Concernant l’équipement divers, les outils de bricolage et de jardinage représentent 35% des |
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+ | locations, les objets high-tech 15%, le matériel de loisirs 15% aussi. Les locataires |
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+ | s’arrachent les outils chers à l’achat, mais à l’utilisation fréquente, comme un nettoyeur- |
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+ | vapeur, une scie ou une tondeuse, Certains biens ne fonctionnent qu’une partie de l’année : |
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+ | skis et luges pendant l’hiver ; vélos, matériel de camping et jouets l’été. |
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+ | Le leader du marché est ZILOK. En effet, Zilok, une des plateformes œuvrant dans le |
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+ | domaine, recense plus de 6 000 demandes de location par mois. De plus, de nouveaux sites |
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+ | naissent : La Machine du voisin, Sharewizz, Domotek, Allovoisin…. |
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+ | Les prix pratiqués |
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+ | Les tarifs pratiqués sur le marché correspondent en général au quinzième de la valeur de |
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+ | l’objet. |
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+ | Ce prix sont aussi de 25 à 30% inférieur à ceux des professionnels, comme Kiloutou ou |
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+ | Leroy-Merlin. Certains sites fournissent une grille indicative (sur Place de la Loc, c’est 15 |
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+ | euros par jour pour un Caméscope ou un nettoyeur haute pression, 6 euros un appareil à |
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+ | raclette). |
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+ | Le prix varié aussi en fonction de la vétusté et peut être abaissé de 20% par année |
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+ | d’ancienneté. |
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+ | III. L’ENVIRONNEMENT |
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+ | De nombreux facteurs environnementaux ont eu un impact sur le développement de |
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+ | l’économie collaborative (PESTEL). |
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+ | ECONOMIQUE La crise économique et financière de 2007-2008 a aussi contribué à son |
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+ | développement, les particuliers étant à la recherche d’économies et de revenus |
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+ | complémentaires. Ces mêmes particuliers, dans un contexte de chômage élevé, ont été de |
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+ | plus en plus nombreux à proposer leurs biens ou leurs services de manière régulière. |
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+ | SOCIO CULTUREL L’économie collaborative répond à une tendance à l’usage des biens |
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+ | plutôt que leur possession. |
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+ | TECHNOLOGIQUE Les technologies numériques ont eu un impact déterminant dans l’essor |
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+ | de l’économie collaborative. Le développement des réseaux sociaux permet de mettre en |
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+ | lien, très facilement, et instantanément un grand nombre de personnes, qui potentiellement |
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+ | ouvrent des possibilités de troc, d’échange de prêt. L’arrivée des smartphones permet de |
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+ | mettre à disposition des applications, ou plateformes de médiation de géolocalisées |
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+ | accessibles à tout moment. Et les plateformes de paiement en ligne se développent. |
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+ | ECOLOGIQUE La prise de conscience écologique, et d’arrêter cette course à l’hyper |
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+ | consommation qui est néfaste pour notre planète donne l’idée que des produits pourraient |
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+ | être recyclés, et remis dans le circuit des biens à vendre. D’autre part, cela donne l’idée que |
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+ | l’on peut partager les objets au lieu que chacun achète, par exemple, sa voiture, alors qu’elle |
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+ | est à l’arrêt la plupart du temps. |
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=== La stratégie commerciale et la communication === |
=== La stratégie commerciale et la communication === |
Version du 1 octobre 2019 à 10:43
Première partie : Définition du projet
Partie à compléter avant le 12 septembre.
Généralités
Titre du projet
Depann'tech
Nom de l'équipe
Ingeko
Membres de l'équipe
- CAULIER Thomas (GIS)
- CHEMIN Axel (IMA)
- CANDEL Alban (GTGC)
- COURCOL Sophie (GB IAAL)
- CYNOBER Gabriel (IC2M)
- CROISY Thomas (CM)
- DANJOU Theophile (SM)
Description-résumé (10 lignes max)
Création d'une association ayant pour but de dépanner les étudiants et le personnel de Polytech'Lille par la mise à disposition d'objet de tout type. Ceux-ci seront disponibles à la location ou par cotisation.
Présentation du concept
Objectifs
Clients et bénéficiaires
Étudiants et personnel de Polytech
Modèle économique
Subvention et don pour acquérir un fond de commerce
Accès au service par paiement ponctuel ou cotisation, éventuellement réduction et gratuité conditionnée
Réinvestissement
Moyens humains et matériels à réunir
Humains:
Président
Comptabilité
Gestionnaire des stocks
Responsable communication
Webmaster
Matériels:
Zone de stockage
Page Facebook
Application/Site internet
Machine à laver
Actions à développer
Création d'association
Démarchage de partenariat
Démarchage de don
Démarchage de subvention
Recherche de local
Création de page Facebook
Création de site/application
Création d'affiche, flyers
Création d'un spot pub
Positionnement par rapport à deux concurrents
Analyse du premier concurrent
Camarades :
Des concurrents de notre projet peuvent être nos camarades. En effet, ils peuvent parfois être en possession des objets mis à disposition par notre association, et les prêter gratuitement. En revanche, la concurrence n'est pas constante car le camarade ne sera pas toujours en possession de l'objet de notre besoin.
Analyse du second concurrent
Zylok:
Zylok est un site de location pour particuliers ou professionnels qui propose des locations (à la journée, à la semaine, au weekend ou au mois) d'objets en tout genre. La réservation se fait en ligne en prenant contact avec les propriétaires des biens. Il faut alors s'y déplacer pour emprunter l'objet.
Notre différenciation
La différence de Depann'tech avec ces deux concurrents est la rapidité à laquelle vous pouvez louer l'objet de votre besoin, la proximité du lieu d'emprunt, et le prix faible proposé par une association à but non lucratif. Des objets adaptés à vos spécialités à Polytech mais également d'autres plus communs.
Scénario d'usage du produit ou du concept envisagé
Description de l'utilisateur type
L'utilisateur type et susceptible d'utiliser les services de Dépann'Tech peut être caractérisé de la manière suivante :
Géko, 20ans, étudiant à Polytech'Lille. Tête en l'air, disposant d'un budget étudiant, sociable et collaboratif.
Scénario d'utilisation du produit
--Deux étudiants sortant du métro:
Geko: Salut, ça va toi ce matin? Prêt pour la visite de chantier?
Alex: Ah! Mince! J'ai complètement oublié! Je n'ai pas pris mes chaussures de sécurité!
Geko: Oh, non mais ne t'inquiètes pas! Pour ça tu n'as plus à t'en faire! Depuis la rentrée tu as Dépann'Tech qui est là pour toi! Moi aussi j'ai oublié mes chaussures de sécurité ce matin, mais grâce à leur application, j'ai pu les commander en ligne. Ils me les prêtent gratuitement pour la journée!
-- C'est ainsi qu'Alex se rend au local de Dépann'Tech avec Geko pour emprunter directement sa paire de chaussure de sécurité. De plus, Dépann'Tech dispose de nombreux objets du quotidien, libres en prêt ou à la location. Et tout cela à prix étudiant bien évidemment!
Analyse du projet
Réponse à la question difficile
Quels seront les horaires du local? Deux solutions sont envisageables : - Ouverture uniquement pendant les temps de pause, c'est-à-dire 7h45-8h;10h-10h20;12h20-13h50;15h50-16h10;18h10-18h30; - Soit en ouverture continue de 7h45 à 18h30 avec des membres de l'association qui se relaye pendant leurs créneaux libres.
Proof of concept POC
(choix entre les trois possibilités : maquette physique « artisanale » ; application informatique ou un site internet ; expérience scientifique ) Notre POC se fera sous la forme d'une vidéo expliquant le fonctionnement de notre application mobile. L’application doit permettre à l’étudiant de Polytech’Lille de voir si l’objet dont il a besoin est disponible, de le réserver et de choisir la date et l’heure du retrait ainsi que la durée de la location.
Préparation du POC
remplir au plus tard pour le 19 septembre
les matériaux et pièces dont vous souhaitez disposer :
pour les composants électroniques - les références sur les sites : https://fr.farnell.com/ ou https://fr.rs-online.com/web/
pour les matériaux - les références sur les sites : https://www.leroymerlin.fr/ ou https://www.michaud-chailly.fr/
pour toutes autres besoins,(après discussion avec votre tuteur)
Nous n'avons pas de besoin matériel pour la réalisation de notre application mobile.
Seconde partie : Développement
Partie à compléter pour le 2 octobre.
Dossier économique
Le marché
DEFINITION ET TENDANCES DU MARCHE
Le marché étudié est celui de la location de biens entre particuliers. En vingt ans, l’économie de la location de biens s’est développée en France, rapporte une étude de l’Insee parue le 6 avril. En 2015, la production de services de location de biens a atteint 37,7 milliards d’euros, contre 21 milliards en 1995 soit une croissance de près de …. Résultat de ce dynamisme, le secteur a gagné 38 000 emplois salariés nets entre 1995 et 2015 pour un total de 89 000. En moyenne un Français conserve 70 objets sans les utiliser, soit un marché de 12 milliards d'euros (Source : Enquête BVA pour Ebay, 2010. 83% desFrançais déclarent préfèrer utiliser un produit plutôt que de le posséder (Source : Enquête ObSoCo « De ZipCar à AirBnB, Le partage est-il l'avenir de l'économie ? », 2013) La croissance de ce marché s’explique donc par le développement de la consommation collaborative qui désigne un modèle économique où l'usage prédomine sur la propriété : l'usage d'un bien, service, privilège, peut être augmenté par le partage, l'échange, le troc, la vente ou la location de celui-ci. La consommation collaborative bouscule les anciens modèles économiques en changeant non pas ce que les gens consomment mais la manière dont ils le consomment. D’après une étude menée par le Parlement européen, environ 36 % de Français sont inscrits sur des plateformes collaboratives. La location entre particuliers devient ainsi une pratique de notre époque. L’économie collaborative est une économie de pair à pair. Elle repose sur le partage ou l’échange entre particuliers de biens (voiture, logement, parking, perceuse, etc.), de services (covoiturage, bricolage, etc.), ou de connaissances (cours d’informatique, communautés d’apprentissage, etc.), avec échange monétaire (vente, location, prestation de service) ou sans échange monétaire (dons, troc, volontariat), par l’intermédiaire d’une plateforme numérique de mise en relation. Créé en 2007, et précurseur, le site Zilok revendique près de 300 000 visiteurs mensuels. Proposant la classique location d’objets de bricolage, de loisir, de high-tech mais aussi de véhicules et de mobilier événementiel, le site en ligne est l’un des plus complets du marché. Particuliers comme professionnels sont ainsi encouragés à se rencontrer et échanger leurs coordonnées pour louer un objet précis durant un laps de temps déterminé. Attirés par ce marché florissant de nombreuses start up ont vu le jour ces dernières années. On pourra citer La Machine du voisin, Sharewizz, Domotek…
I. LA DEMANDE
Le profil des adeptes de la location On peut identifier 5 groupes d’individus de l’économie collaborative et de la location de biens entre particuliers
Les opportunistes (40%). Il s’agit du groupe le plus important. Pour cette catégorie de la population, la consommation collaborative est avant tout une opportunité qui permet de regagner du pouvoir d’achat dans un contexte marqué par la crise économique. C’est très clairement la réalisation d’économie et/ou le gain d’argent qui motivent leur entrée dans ce système de consommation qu’ils qualifient eux-mêmes d’alternatif. Viennent ensuite des aspects très concrets de de praticité lié à un acte de consommation le plus souvent dématérialisé. Selon eux et à l’avenir, les entreprises « classiques » devraient proposer plus de services de ce type. Au-delà de l’aspect purement financier, l’idée de faire durer les objets et de limiter le gaspillage constituent des bénéfices non négligeables à leurs yeux dans la mesure où ils répondent à leur besoin d’économie. En revanche, cette catégorie de consommateurs ne met pas en avant les bénéfices sociaux et environnementaux de ce modèle de consommation. Les engagés (13%).Cette catégorie de la population pratique aisément la consommation collaborative au quotidien tout en partageant des valeurs fortes. A ce titre, leur prise de position engagée en faveur de l’environnement constitue la principale raison de leur implication dans la consommation collaborative. Pour eux, l’accentuation de la crise économique ne fait que renforcer leur envie de changer le système actuel. A travers leurs propres expériences de consommation collaborative, les notions de solidarité, d’engagement et de communauté occupent une place essentielle. Ils se montrent également très sensibles à la notion de convivialité qu’offre, selon eux, ce type de pratiques. Précisons qu’ils n’ont jamais été exposés à des expériences négatives. Les futurs adeptes idéalistes (33%). Cette catégorie de la population se distingue par un manque de connaissance globale sur la consommation collaborative tout en témoignant d’un vif intérêt à l’égard des pratiques testées. S’ils indiquent ne pas bien connaître les différentes pratiques de consommation collaborative ou ne pas savoir comment s’y prendre pour les expérimenter, ils se montrent prêts à franchir le cap. Ces pratiques sont synonymes de valeurs fortes auxquelles ils s’identifient : solidarité, respect de l’environnement, partage et convivialité. C’est avant tout l’idée de créer un modèle de consommation meilleur pour la société et donc l’envie de changer le système actuel tout en se préoccupant de l’environnement qui les séduit fortement Les déçus critiques (6%). Ces individus ont eu l’occasion de pratiquer la consommation collaborative à travers le covoiturage et l’achat de biens entre particuliers principalement. Ils se sont le plus souvent heurtés à des expériences négatives qui les ont profondément marquées. Certains indiquent être tombé sur des gens malhonnêtes quand d’autres pointent des prestations décevantes. Par conséquent, la consommation collaborative est rapidement devenue pour eux synonyme d’arnaque, de tracas et donc d’insécurité. Le manque de confiance à l’égard des particuliers qu’ils ne connaissent pas est ainsi devenu un véritable frein. Les réfractaires(8%) Cette frange de la population s’oppose clairement à ces pratiques de consommation collaborative sans pour autant en donner les raisons. S’ils n’ont jamais réalisé une pratique de consommation collaborative dans leur vie, ils précisent que cela ne les intéresse pas. C’est une posture de principe qui s’exprime ici, celle de la non-adhésion catégorique à ce type de pratique. Les besoins En premier lieu, la location peut viser à satisfaire un besoin ponctuel ou éviter d’éventuels soucis d’entreposage : voiture, matériel de bricolage pour une réparation ponctuelle, appareil à raclette en hiver, barbecue en été, vêtement pour un événement exceptionnel, matériel de sport pour un loisir saisonnier (ski, planche à voile).
Les motivations Un particulier ou un ménage peuvent avoir diverses raisons de louer un bien, qui parfois se combinent. Elle peut aussi être motivée par des problèmes de pouvoir d’achat : et veulent faire des éconmies ou en tirer un revenu. La location donne également la possibilité de changer régulièrement de modèle dans le cas des produits high-tech (smartphones, ordinateurs, appareils photographiques) et ainsi de rester à la pointe malgré le prix souvent bien plus élevé des nouveautés. Ma location plutôt que l’achat est aussi pour certains une manière de retrouver du sens en consommant alternativement, plus éthique ou plus durable. Les freins 37% de la population craint que les transactions financières ne soient pas bien sécurisées (arnaques, etc.) 51% considèrent qu’i Il n'y a pas de garanties (absence d'assurance, de service après-vente etc.) 16% préfèrent posséder un objet et s'en servir quand il veut, plutôt que le partager : 18% estiment que certains biens, objets, produits ne peuvent pas être partagés. Les fréquences de location de bien à des particuliers 7% de la population ayant recours à la location de biens entre particuliers louent un bien au moins une fois par semaine. 17 % louent un bien 1 à 3 fois par mois.
II. L’OFFRE
Les offreurs Les secteurs d’activité concernés : Logement : location entre particuliers, colocation, échange d’appartement, habitat participatif Transport : location de véhicules entre particuliers, échange ou revente de billets de transport, covoiturage, livraison collaborative, voiture de tourisme avec chauffeur (VTC) Alimentation : groupements de consommateurs, associations pour le maintien d’une agriculture paysanne (AMAP), co-restauration Équipement divers : vente ou achat de matériel d’occasion, don, prêt, échange ou location de matériel ou appareil Habillement : location, don, troc, revente/achat de vêtements Services d’aide entre particuliers : courses, bricolage, gardiennage, soins aux animaux Culture, enseignement : cours en ligne, soutien scolaire, etc.
Concernant l’équipement divers, les outils de bricolage et de jardinage représentent 35% des locations, les objets high-tech 15%, le matériel de loisirs 15% aussi. Les locataires s’arrachent les outils chers à l’achat, mais à l’utilisation fréquente, comme un nettoyeur- vapeur, une scie ou une tondeuse, Certains biens ne fonctionnent qu’une partie de l’année : skis et luges pendant l’hiver ; vélos, matériel de camping et jouets l’été. Le leader du marché est ZILOK. En effet, Zilok, une des plateformes œuvrant dans le domaine, recense plus de 6 000 demandes de location par mois. De plus, de nouveaux sites naissent : La Machine du voisin, Sharewizz, Domotek, Allovoisin…. Les prix pratiqués Les tarifs pratiqués sur le marché correspondent en général au quinzième de la valeur de l’objet. Ce prix sont aussi de 25 à 30% inférieur à ceux des professionnels, comme Kiloutou ou Leroy-Merlin. Certains sites fournissent une grille indicative (sur Place de la Loc, c’est 15 euros par jour pour un Caméscope ou un nettoyeur haute pression, 6 euros un appareil à raclette). Le prix varié aussi en fonction de la vétusté et peut être abaissé de 20% par année d’ancienneté.
III. L’ENVIRONNEMENT
De nombreux facteurs environnementaux ont eu un impact sur le développement de l’économie collaborative (PESTEL). ECONOMIQUE La crise économique et financière de 2007-2008 a aussi contribué à son développement, les particuliers étant à la recherche d’économies et de revenus complémentaires. Ces mêmes particuliers, dans un contexte de chômage élevé, ont été de plus en plus nombreux à proposer leurs biens ou leurs services de manière régulière. SOCIO CULTUREL L’économie collaborative répond à une tendance à l’usage des biens plutôt que leur possession. TECHNOLOGIQUE Les technologies numériques ont eu un impact déterminant dans l’essor de l’économie collaborative. Le développement des réseaux sociaux permet de mettre en lien, très facilement, et instantanément un grand nombre de personnes, qui potentiellement ouvrent des possibilités de troc, d’échange de prêt. L’arrivée des smartphones permet de mettre à disposition des applications, ou plateformes de médiation de géolocalisées accessibles à tout moment. Et les plateformes de paiement en ligne se développent. ECOLOGIQUE La prise de conscience écologique, et d’arrêter cette course à l’hyper consommation qui est néfaste pour notre planète donne l’idée que des produits pourraient être recyclés, et remis dans le circuit des biens à vendre. D’autre part, cela donne l’idée que l’on peut partager les objets au lieu que chacun achète, par exemple, sa voiture, alors qu’elle est à l’arrêt la plupart du temps.
La stratégie commerciale et la communication
Les moyens (équipe, matériel, prestataires et fournisseurs)
Tableaux de financement
Plan de financement trois ans | avant création
(description des besoins) |
avant création
(montants) |
Année 1
(montants HT) |
Année 2
(montants HT) |
Année 3
(montants HT) |
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Frais établissement
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Immobilisation incorporelles
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Immobilisations corporelles (investissements)
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Immobilisations financières
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Stock | |||||
Besoin en fonds de roulement | |||||
Remboursement des crédits | |||||
Total besoins | |||||
Apport personnel
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Emprunts
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Aide, prime, subvention | |||||
Auto-financement
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Total ressources | |||||
Ecart cumulé entre besoins et ressources |
Compte de Résultat | Année 1
(montants en Keuros) |
Année 2
(montants en Keuros) |
Année 3
(montants en Keuros) |
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Chiffre d'affaires
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Total des PRODUITS | |||
Achats
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Charges externes
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Impôt et taxes | |||
Charges en personnels
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Charges financières
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Total des CHARGES | |||
Résultat brut PRODUITS - CHARGES | |||
Impôt sur les bénéfices | |||
Résultat net (bénéfices) |
Dossier technique de la preuve de concept
Analyse
Bilan