PCIS 2019/2020 P10

De Projets Polytech'Lille
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Première partie : Définition du projet

Partie à compléter avant le 12 septembre.

Généralités

Fichier:2019 P10 equipe.png
à remplacer par votre équipe en situation !

Titre du projet

Depann'tech

Nom de l'équipe

Ingeko

Membres de l'équipe

  • CAULIER Thomas (GIS)
  • CHEMIN Axel (IMA)
  • CANDEL Alban (GTGC)
  • COURCOL Sophie (GB IAAL)
  • CYNOBER Gabriel (IC2M)
  • CROISY Thomas (CM)
  • DANJOU Theophile (SM)

Description-résumé (10 lignes max)

Création d'une association ayant pour but de dépanner les étudiants et le personnel de Polytech'Lille par la mise à disposition d'objet de tout type. Ceux-ci seront disponibles à la location ou par cotisation.

Présentation du concept

Objectifs

Clients et bénéficiaires

Étudiants et personnel de Polytech

Modèle économique

Subvention et don pour acquérir un fond de commerce
Accès au service par paiement ponctuel ou cotisation, éventuellement réduction et gratuité conditionnée
Réinvestissement

Moyens humains et matériels à réunir

Humains:
Président
Comptabilité
Gestionnaire des stocks
Responsable communication
Webmaster
Matériels:
Zone de stockage
Page Facebook
Application/Site internet
Machine à laver

Actions à développer

Création d'association
Démarchage de partenariat
Démarchage de don
Démarchage de subvention
Recherche de local
Création de page Facebook
Création de site/application
Création d'affiche, flyers
Création d'un spot pub

Positionnement par rapport à deux concurrents

Analyse du premier concurrent

Camarades :
Des concurrents de notre projet peuvent être nos camarades. En effet, ils peuvent parfois être en possession des objets mis à disposition par notre association, et les prêter gratuitement. En revanche, la concurrence n'est pas constante car le camarade ne sera pas toujours en possession de l'objet de notre besoin.

Analyse du second concurrent

Zylok:
Zylok est un site de location pour particuliers ou professionnels qui propose des locations (à la journée, à la semaine, au weekend ou au mois) d'objets en tout genre. La réservation se fait en ligne en prenant contact avec les propriétaires des biens. Il faut alors s'y déplacer pour emprunter l'objet.

Notre différenciation

La différence de Depann'tech avec ces deux concurrents est la rapidité à laquelle vous pouvez louer l'objet de votre besoin, la proximité du lieu d'emprunt, et le prix faible proposé par une association à but non lucratif. Des objets adaptés à vos spécialités à Polytech mais également d'autres plus communs.

Scénario d'usage du produit ou du concept envisagé

Description de l'utilisateur type

L'utilisateur type et susceptible d'utiliser les services de Dépann'Tech peut être caractérisé de la manière suivante :

Géko, 20ans, étudiant à Polytech'Lille. Tête en l'air, disposant d'un budget étudiant, sociable et collaboratif.

Scénario d'utilisation du produit

--Deux étudiants sortant du métro:

Geko: Salut, ça va toi ce matin? Prêt pour la visite de chantier?

Alex: Ah! Mince! J'ai complètement oublié! Je n'ai pas pris mes chaussures de sécurité!

Geko: Oh, non mais ne t'inquiètes pas! Pour ça tu n'as plus à t'en faire! Depuis la rentrée tu as Dépann'Tech qui est là pour toi! Moi aussi j'ai oublié mes chaussures de sécurité ce matin, mais grâce à leur application, j'ai pu les commander en ligne. Ils me les prêtent gratuitement pour la journée!

-- C'est ainsi qu'Alex se rend au local de Dépann'Tech avec Geko pour emprunter directement sa paire de chaussure de sécurité. De plus, Dépann'Tech dispose de nombreux objets du quotidien, libres en prêt ou à la location. Et tout cela à prix étudiant bien évidemment!

Analyse du projet

Réponse à la question difficile

Quels seront les horaires du local? Deux solutions sont envisageables : - Ouverture uniquement pendant les temps de pause, c'est-à-dire 7h45-8h;10h-10h20;12h20-13h50;15h50-16h10;18h10-18h30; - Soit en ouverture continue de 7h45 à 18h30 avec des membres de l'association qui se relaye pendant leurs créneaux libres.

Proof of concept POC

(choix entre les trois possibilités : maquette physique « artisanale » ; application informatique ou un site internet ; expérience scientifique ) Notre POC se fera sous la forme d'une vidéo expliquant le fonctionnement de notre application mobile. L’application doit permettre à l’étudiant de Polytech’Lille de voir si l’objet dont il a besoin est disponible, de le réserver et de choisir la date et l’heure du retrait ainsi que la durée de la location.

Préparation du POC

remplir au plus tard pour le 19 septembre

les matériaux et pièces dont vous souhaitez disposer :

pour les composants électroniques - les références sur les sites : https://fr.farnell.com/ ou https://fr.rs-online.com/web/

pour les matériaux - les références sur les sites : https://www.leroymerlin.fr/ ou https://www.michaud-chailly.fr/

pour toutes autres besoins,(après discussion avec votre tuteur)

Nous n'avons pas de besoin matériel pour la réalisation de notre application mobile.

Seconde partie : Développement

Partie à compléter pour le 2 octobre.

Dossier économique

Le marché

DEFINITION ET TENDANCES DU MARCHE

Le marché étudié est celui de la location de biens entre particuliers. En vingt ans, l’économie de la location de biens s’est développée en France, rapporte une étude de l’Insee parue le 6 avril. En 2015, la production de services de location de biens a atteint 37,7 milliards d’euros, contre 21 milliards en 1995 soit une croissance de près de …. Résultat de ce dynamisme, le secteur a gagné 38 000 emplois salariés nets entre 1995 et 2015 pour un total de 89 000. En moyenne un Français conserve 70 objets sans les utiliser, soit un marché de 12 milliards d'euros (Source : Enquête BVA pour Ebay, 2010. 83% desFrançais déclarent préfèrer utiliser un produit plutôt que de le posséder (Source : Enquête ObSoCo « De ZipCar à AirBnB, Le partage est-il l'avenir de l'économie ? », 2013) La croissance de ce marché s’explique donc par le développement de la consommation collaborative qui désigne un modèle économique où l'usage prédomine sur la propriété : l'usage d'un bien, service, privilège, peut être augmenté par le partage, l'échange, le troc, la vente ou la location de celui-ci. La consommation collaborative bouscule les anciens modèles économiques en changeant non pas ce que les gens consomment mais la manière dont ils le consomment. D’après une étude menée par le Parlement européen, environ 36 % de Français sont inscrits sur des plateformes collaboratives. La location entre particuliers devient ainsi une pratique de notre époque. L’économie collaborative est une économie de pair à pair. Elle repose sur le partage ou l’échange entre particuliers de biens (voiture, logement, parking, perceuse, etc.), de services (covoiturage, bricolage, etc.), ou de connaissances (cours d’informatique, communautés d’apprentissage, etc.), avec échange monétaire (vente, location, prestation de service) ou sans échange monétaire (dons, troc, volontariat), par l’intermédiaire d’une plateforme numérique de mise en relation. Créé en 2007, et précurseur, le site Zilok revendique près de 300 000 visiteurs mensuels. Proposant la classique location d’objets de bricolage, de loisir, de high-tech mais aussi de véhicules et de mobilier événementiel, le site en ligne est l’un des plus complets du marché. Particuliers comme professionnels sont ainsi encouragés à se rencontrer et échanger leurs coordonnées pour louer un objet précis durant un laps de temps déterminé. Attirés par ce marché florissant de nombreuses start up ont vu le jour ces dernières années. On pourra citer La Machine du voisin, Sharewizz, Domotek…

I. LA DEMANDE

Le profil des adeptes de la location On peut identifier 5 groupes d’individus de l’économie collaborative et de la location de biens entre particuliers

-Les opportunistes (40%) Il s’agit du groupe le plus important. Pour cette catégorie de la population, la consommation collaborative est avant tout une opportunité qui permet de regagner du pouvoir d’achat dans un contexte marqué par la crise économique. C’est très clairement la réalisation d’économie et/ou le gain d’argent qui motivent leur entrée dans ce système de consommation qu’ils qualifient eux-mêmes d’alternatif. Viennent ensuite des aspects très concrets de de praticité lié à un acte de consommation le plus souvent dématérialisé. Selon eux et à l’avenir, les entreprises « classiques » devraient proposer plus de services de ce type. Au-delà de l’aspect purement financier, l’idée de faire durer les objets et de limiter le gaspillage constituent des bénéfices non négligeables à leurs yeux dans la mesure où ils répondent à leur besoin d’économie. En revanche, cette catégorie de consommateurs ne met pas en avant les bénéfices sociaux et environnementaux de ce modèle de consommation.

-Les engagés (13%) Cette catégorie de la population pratique aisément la consommation collaborative au quotidien tout en partageant des valeurs fortes. A ce titre, leur prise de position engagée en faveur de l’environnement constitue la principale raison de leur implication dans la consommation collaborative. Pour eux, l’accentuation de la crise économique ne fait que renforcer leur envie de changer le système actuel. A travers leurs propres expériences de consommation collaborative, les notions de solidarité, d’engagement et de communauté occupent une place essentielle. Ils se montrent également très sensibles à la notion de convivialité qu’offre, selon eux, ce type de pratiques. Précisons qu’ils n’ont jamais été exposés à des expériences négatives.

-Les futurs adeptes idéalistes (33%) Cette catégorie de la population se distingue par un manque de connaissance globale sur la consommation collaborative tout en témoignant d’un vif intérêt à l’égard des pratiques testées. S’ils indiquent ne pas bien connaître les différentes pratiques de consommation collaborative ou ne pas savoir comment s’y prendre pour les expérimenter, ils se montrent prêts à franchir le cap. Ces pratiques sont synonymes de valeurs fortes auxquelles ils s’identifient : solidarité, respect de l’environnement, partage et convivialité. C’est avant tout l’idée de créer un modèle de consommation meilleur pour la société et donc l’envie de changer le système actuel tout en se préoccupant de l’environnement qui les séduit fortement.

-Les déçus critiques (6%) Ces individus ont eu l’occasion de pratiquer la consommation collaborative à travers le covoiturage et l’achat de biens entre particuliers principalement. Ils se sont le plus souvent heurtés à des expériences négatives qui les ont profondément marquées. Certains indiquent être tombé sur des gens malhonnêtes quand d’autres pointent des prestations décevantes. Par conséquent, la consommation collaborative est rapidement devenue pour eux synonyme d’arnaque, de tracas et donc d’insécurité. Le manque de confiance à l’égard des particuliers qu’ils ne connaissent pas est ainsi devenu un véritable frein.

-Les réfractaires(8%) Cette frange de la population s’oppose clairement à ces pratiques de consommation collaborative sans pour autant en donner les raisons. S’ils n’ont jamais réalisé une pratique de consommation collaborative dans leur vie, ils précisent que cela ne les intéresse pas. C’est une posture de principe qui s’exprime ici, celle de la non-adhésion catégorique à ce type de pratique.

~Les besoins~ En premier lieu, la location peut viser à satisfaire un besoin ponctuel ou éviter d’éventuels soucis d’entreposage : voiture, matériel de bricolage pour une réparation ponctuelle, appareil à raclette en hiver, barbecue en été, vêtement pour un événement exceptionnel, matériel de sport pour un loisir saisonnier (ski, planche à voile).

~Les motivations~ Un particulier ou un ménage peuvent avoir diverses raisons de louer un bien, qui parfois se combinent. Elle peut aussi être motivée par des problèmes de pouvoir d’achat : et veulent faire des éconmies ou en tirer un revenu. La location donne également la possibilité de changer régulièrement de modèle dans le cas des produits high-tech (smartphones, ordinateurs, appareils photographiques) et ainsi de rester à la pointe malgré le prix souvent bien plus élevé des nouveautés. Ma location plutôt que l’achat est aussi pour certains une manière de retrouver du sens en consommant alternativement, plus éthique ou plus durable.

~Les freins~ 37% de la population craint que les transactions financières ne soient pas bien sécurisées (arnaques, etc.) 51% considèrent qu’i Il n'y a pas de garanties (absence d'assurance, de service après-vente etc.) 16% préfèrent posséder un objet et s'en servir quand il veut, plutôt que le partager : 18% estiment que certains biens, objets, produits ne peuvent pas être partagés. Les fréquences de location de bien à des particuliers 7% de la population ayant recours à la location de biens entre particuliers louent un bien au moins une fois par semaine. 17 % louent un bien 1 à 3 fois par mois.

II. L’OFFRE

Les offreurs Les secteurs d’activité concernés :  Logement : location entre particuliers, colocation, échange d’appartement, habitat participatif

- Transport : location de véhicules entre particuliers, échange ou revente de billets de transport, covoiturage, livraison collaborative, voiture de tourisme avec chauffeur (VTC)

- Alimentation : groupements de consommateurs, associations pour le maintien d’une agriculture paysanne (AMAP), co-restauration

- Équipement divers : vente ou achat de matériel d’occasion, don, prêt, échange ou location de matériel ou appareil

- Habillement : location, don, troc, revente/achat de vêtements

- Services d’aide entre particuliers : courses, bricolage, gardiennage, soins aux animaux

- Culture, enseignement : cours en ligne, soutien scolaire, etc.

Concernant l’équipement divers, les outils de bricolage et de jardinage représentent 35% des locations, les objets high-tech 15%, le matériel de loisirs 15% aussi. Les locataires s’arrachent les outils chers à l’achat, mais à l’utilisation fréquente, comme un nettoyeur- vapeur, une scie ou une tondeuse, Certains biens ne fonctionnent qu’une partie de l’année : skis et luges pendant l’hiver ; vélos, matériel de camping et jouets l’été. Le leader du marché est ZILOK. En effet, Zilok, une des plateformes œuvrant dans le domaine, recense plus de 6 000 demandes de location par mois. De plus, de nouveaux sites naissent : La Machine du voisin, Sharewizz, Domotek, Allovoisin….

~Les prix pratiqués~

Les tarifs pratiqués sur le marché correspondent en général au quinzième de la valeur de l’objet. Ce prix sont aussi de 25 à 30% inférieur à ceux des professionnels, comme Kiloutou ou Leroy-Merlin. Certains sites fournissent une grille indicative (sur Place de la Loc, c’est 15 euros par jour pour un Caméscope ou un nettoyeur haute pression, 6 euros un appareil à raclette). Le prix varié aussi en fonction de la vétusté et peut être abaissé de 20% par année d’ancienneté.

III. L’ENVIRONNEMENT

De nombreux facteurs environnementaux ont eu un impact sur le développement de l’économie collaborative (PESTEL).

-ECONOMIQUE La crise économique et financière de 2007-2008 a aussi contribué à son développement, les particuliers étant à la recherche d’économies et de revenus complémentaires. Ces mêmes particuliers, dans un contexte de chômage élevé, ont été de plus en plus nombreux à proposer leurs biens ou leurs services de manière régulière. SOCIO CULTUREL L’économie collaborative répond à une tendance à l’usage des biens plutôt que leur possession.

-TECHNOLOGIQUE Les technologies numériques ont eu un impact déterminant dans l’essor de l’économie collaborative. Le développement des réseaux sociaux permet de mettre en lien, très facilement, et instantanément un grand nombre de personnes, qui potentiellement ouvrent des possibilités de troc, d’échange de prêt. L’arrivée des smartphones permet de mettre à disposition des applications, ou plateformes de médiation de  géolocalisées accessibles à tout moment. Et les plateformes de paiement en ligne se développent.

-ECOLOGIQUE La prise de conscience écologique, et d’arrêter cette course à l’hyper consommation qui est néfaste pour notre planète donne l’idée que des produits pourraient être recyclés, et remis dans le circuit des biens à vendre. D’autre part, cela donne l’idée que l’on peut partager les objets au lieu que chacun achète, par exemple, sa voiture, alors qu’elle est à l’arrêt la plupart du temps.

La stratégie commerciale et la communication

Les moyens (équipe, matériel, prestataires et fournisseurs)

Tableaux de financement

Plan de financement trois ans avant création

(description des besoins)

avant création

(montants)

Année 1

(montants HT)

Année 2

(montants HT)

Année 3

(montants HT)

Frais établissement
  • Immatriculation, statuts, actes notariés
Immobilisation incorporelles
  • Droit au bail, location
  • Marques, brevets
Immobilisations corporelles (investissements)
  • Installation (aménagements)
  • Achat véhicules et enseigne
  • Mobilier, matériel et autres équipements
Immobilisations financières
  • Caution, dépôt de garantie
Stock
Besoin en fonds de roulement
Remboursement des crédits
Total besoins
Apport personnel
  • Apport en nature
  • Apport en numéraire
Emprunts
  • emprunt 0%
  • emprunt banque 2%
Aide, prime, subvention
Auto-financement
  • Résultat net (du compte de résultat ci-dessous)
  • Dotations aux amortissements
Total ressources
Ecart cumulé entre besoins et ressources
Compte de Résultat Année 1

(montants en Keuros)

Année 2

(montants en Keuros)

Année 3

(montants en Keuros)

Chiffre d'affaires
  • Ventes de marchandises-prestations de service
Total des PRODUITS
Achats
  • Marchandises, matières
  • Emballages et fournitures
Charges externes
  • Loyers
  • Entretien et réparations
  • Fluides (électricité, eau et gaz)
  • Assurances et documentation
  • Honoraires (comptable et juriste)
  • Publicité
  • Tranports
  • Déplacement, mission er réception
  • Poste, téléphone
Impôt et taxes
Charges en personnels
  • Salaires bruts plus charges sociales
  • Rémunération du dirigeant
Charges financières
  • intérêt d'emprunt
Total des CHARGES
Résultat brut PRODUITS - CHARGES
Impôt sur les bénéfices
Résultat net (bénéfices)

Dossier technique de la preuve de concept

Analyse

Bilan


Supports de communication

Supports de présentation

Notre présentation

Présentation de la preuve de concept

Notre vidéo