PCIS 2022/2023 P41
Première partie : Définition du projet
Généralités
Titre du projet
Faciliter & sécuriser le stockage des vélos et trottinettes
Nom de l'équipe et photo
Vélock
Membres de l'équipe
- TACAIL Lisa GBA
- VERSTREPEN Mathis IS
- TRICOLI Héloïse GC
- THOMAS-GUIROY Alexandre MECA
- VAIREL Aubin MECA
- ZEHRAOUI Anas SE
- ZIDANE Wael SE
Description-résumé
Dans l'objectif de décarboner les déplacements urbains, nous proposons un système favorisant les trajets à vélos ou à trottinettes. Le vélo reste la meilleure solution alliant un coût peu élevé, une empreinte carbone faible et une grande efficacité. À ce jour, nous rencontrons un problème majeur qui est le vol et la détérioration de ces moyens de locomotion.
Notre projet Vélock vous garantit un stationnement sécurisé public de votre vélo et/ou trottinette grâce à un système innovant de pince qui permet d'attacher et de verrouiller vos équipements en le sécurisant grâce à un code ou une empreinte digitale. Ce double système d'authentification vous permettra une récupération rapide de vos équipements à l'aide de l'empreinte et/ou de faire récupérer votre équipement par un ami à l'aide du code. Un capteur inductif est inséré de sorte à ce qu'il capte s'il y a un vélo ou une trottinette. De cette façon, on pourra vérifier que personne ne ferme un cadenas vide.
Ce dispositif sera proposé aux agences de mobilité et sera proposé via un abonnement de 15€/an à tous les habitants et sera déployé dans toute la ville de manière homogène pour permettre un choix de stationnement idéal pour les usagers.
Organisation de l'équipe & Rédaction du concept
Répartition des rôles et charte de travail
La composition de l’équipe :
- Cheffe de projet : Lisa TACAIL
- Équipe technique : Aubin VAIREL, Anas ZEHRAOUI et Wael ZIDANE
- Équipe Business Plan : Alexandre THOMAS-GUIROY et Mathis VERSTREPEN
- Équipe communication : Lisa TACAIL et Héloïse TRICOLI
La charte de travail :
Nos valeurs : les valeurs de l’équipe sont le respect, l’écoute des autres, l’esprit d’équipe, la ponctualité, le sérieux et la mobilité durable.
Notre mode de fonctionnement et d’organisation : le travail est réparti de façon équilibré et nous pouvons compter les uns sur les autres. Nous avons choisi de travailler sur la plateforme google doc et nous avons un groupe de discussion pour partager nos avancées. Nous avons également du travail personnel à réaliser et lorsqu’il est nécessaire nous faisons des réunions en visio.
Les droits et devoirs de chaque participant : j’ai le droit de demander de l’aide à mes coéquipiers et avoir des soucis dans le projet. J’ai le devoir d’écouter les autres. Chacun doit respecter ses rôles
Notre performance : nous serons satisfaits de notre travail si tout le monde a été écouté, a respecté cette charte et si nous sommes fiers de notre rendu final.
Description détaillée
- Clients et bénéficiaires
Nos clients sont les entreprises de transports, telle qu'Ilevia, qui souhaitent améliorer le déplacement en mobilité douce (vélo ou trottinette) au sein de leur commune, dans une optique d'écologie. Nos bénéficiaires sont tous les habitants et personnes voulant se déplacer en ville, tout en pouvant sécuriser leur véhicule lorsqu'ils veulent le stationner.
- Modèle économique
Nous financerons l'installation et l'entretien des bornes, les usagers pourront utiliser le système grâce à un abonnement de 15 € par an. Un trajet unitaire coûte 1 €. Il est donc important de proposer un produit à un prix raisonnable qui corresponde à ce que peut attendre Ilevia, afin que l'entreprise soit motivée pour investir dans notre technique.
- Moyens humains et matériels à réunir pour démarrer
Pour démarrer notre projet, nous aurons besoin d'un ingénieur en mécanique, un ingénieur en électronique et systèmes embarqués. Ces derniers pourront réaliser toute la partie technique du projet. Nous aurons également besoin d'un designer pour réaliser un produit agréable à utiliser et esthétique (important pour un produit à déployer en ville). Nous voulons nous associer à l'ADAV (Association Droit Au Vélo) afin de répandre notre système. Matériels nécessaires : nous aurons également besoin pour notre projet de matériel électronique détaillé plus tard, de pièces mécaniques (métaux usinés principalement).
Positionnement par rapport à deux concurrents
- Analyse du premier concurrent
Notre plus gros concurrent est le service V'Lille (et tous les autres services des agences de mobilité proposant des vélos ou trottinettes) appartenant à l'agence Ilévia, service de transport en commun lillois. Ce service permet de louer un vélo V'Lille (avec une caution de 200 €) et le stationner sur des bornes de stationnement dans toute la ville. L'avantage de ce service est son coût accessible à la population lilloise, sa disponibilité 24H/24 ainsi que sa facilité d'utilisation. Ce dispositif permet de ne pas forcément récupérer un vélo là où on l'a laissé précédemment. Cependant, certains vélos peuvent être dégradés et ne sont pas révisés régulièrement. Une des cibles d'Ilevia avec V'Lille est les personnes qui ne possèdent pas de vélo mais qui souhaitent en utiliser sans acheter le leur. Notre service, lui, cible les usagers qui veulent utiliser leurs propres bicyclettes, généralement plus confortables pour se déplacer tous les jours que les V'Lille, qui n'ont qu'une taille universelle et qui sont relativement lourds. Cette différence de ciblage pourrait permettre aux services de cohabiter, proposant ainsi un service pour chaque profil.
- Analyse du second concurrent
Auvray est une entreprise fabricant des cadenas de vélo. Ils produisent notamment des antivols en "U" avec une alarme. L'avantage est que leur système est performant, cependant l'utilisateur est obligé de transporter cet antivol qui peut être lourd. Les antivols de vélos sont pratiques pour s'accrocher partout, mais la plupart deviennent de moins en moins efficaces face aux voleurs. Il est en effet de plus en plus facile de se procurer des outils pour couper ces antivols. En résultat, les fabricants proposent des cadenas toujours plus gros, donc toujours plus lourds et moins pratiques à transporter à bicyclette. Concernant les antivols de trottinettes, ils sont plus petits mais peu sécurisants.
- Notre différenciation
Ce qui nous différencie et qui rend plus attractif notre projet est le fait que notre dispositif ne se limite pas au stationnement des vélos mais aussi aux trottinettes. Le système d'attache du moyen de locomotion est adaptable pour tout type de tailles ou d'épaisseurs. De plus, le projet Vélock est peu cher, ce qui attirera et convaincra davantage de personnes pour l'utilisation du vélo ou de la trottinette en ville. Le système d'attache via la pince garantit une sécurisation maximale du vélo ou de la trottinette. Enfin, notre projet Vélock sera répandu dans toute la ville, plus précisément, un dispositif sera installé près de chaque station de métro ou de tram.
Scénario d'usage du produit ou du concept envisagé
- Utilisateur type : toute personne pouvant faire du vélo ou de la trottinette, étant sensible à la décarbonation des moyens de transport et ayant peur de se faire voler son véhicule. L'âge des usagers ainsi que leur profession peuvent être très variés.
- Scénario d'utilisation du produit :
Analyse du projet
Réponse à la question difficile
Nous nous sommes rendu compte qu'une autre équipe a un projet similaire au nôtre sur les antivols de vélos uniquement. Nous avons conclu un accord pour orienter nos deux sujets sur des voies différentes. Nous collaborons avec l'entreprise Lock and Bike qui se concentre sur la commercialisation, alors que nous nous focalisons sur le principe technique.
- Comment se placer entre les antivols personnels et les V'Lille ?
- Notre projet permet aux utilisateurs de profiter du système en utilisant leurs propres vélos ou leurs trottinettes, tout en garantissant une sécurité maximale. L'avantage des V'Lille est de ne pas de prendre son vélo car ils en fournissent un directement, ce qui peut être pratique pour les gens ne possédant pas de vélos. Cependant, ce système a un prix et ne garantit pas d'avoir un vélo à chaque fois (car il peut ne plus y avoir de vélo disponible sur la borne). Concernant les antivols personnels, nous proposons une alternative plus sécurisante et moins encombrante qu'un cadenas classique.
Choix justifié du POC
Nous allons faire une pince adaptable pour les vélos et également pour les trottinettes, imprimée en 3D pour simuler notre attache vélo. Nos experts techniques se sont mobilisés pour concevoir un système embarqué innovant, universel, permettant de sécuriser tous les vélos et trottinettes.
Pour ce faire, nous allons mettre un capteur d’empreinte digital, un électro-aimant et son propre circuit pour le verrouillage mécanique. Tout ceci représente le POC.
Cependant, nous n'avons pas pu mettre l’écran et le clavier pour le code et le panneau solaire sur notre POC, par faute de temps et de matériel.
Préparation du POC
Voici notre liste des matériels nécessaires pour le 26 septembre :
- Carte d'Arduino pour le fonctionnement de l'automate
- Ecran LCD pour l'affichage du code
- Clavier 4x3 pour saisir le code
- LED vert et rouge pour faire voir l'état du verrouillage
- Capteur d'empreinte digital pour l'identification en option
- Electroaimant linéaire pour le verrouillage
- Bobine de PLA pour l'impression 3d
- 3 résistances 100kohm et 2,2kohm
- Condensateur 10uF
- Buzzer pour signal sonore
- Transistor TIP102
- Générateur 12/24 V
- Capteur inductif
Seconde partie : Réalisations
Dossier technique de la preuve de concept
Compte-rendu de la réalisation du POC
Partie mécanique :
La partie mécanique a été dessinée et simulée sur ordinateur avant d'être fabriquée.
Maquette numérique du Vélock :
On observe les différentes liaisons pour avoir un réglage en hauteur et en rotation.
Maquette numérique du système de verrouillage :
On observe en orange la partie mobile qui sert au verrouillage/déverrouillage. Elle sera attirée par un électroaimant.
Cette partie mobile a été entièrement construite avec une imprimante 3D.
Étant un POC, le design et le matériau ne sont pas celui du produit qui sera proposé aux clients.
Partie électronique :
L'objectif est d'avoir 2 états du circuit : l'empreinte est identifiée -> le courant ne passe pas, l'empreinte n'est pas identifiée -> le courant passe. Nous avons séparé le circuit en plusieurs parties. Pour gérer le courant (passe/ne passe pas), nous avons utilisé un transistor S8050 et une carte Arduino Uno.
Le circuit est le suivant (ici le transistor est un TIP120 au lieu d'un S8050, mais le principe reste le même) :
A gauche nous retrouvons notre électroaimant.
Nous ajoutons ensuite un capteur d'empreinte digitale SEEED Studio (ici "relay" est notre transistor) :
Pour le code, nous avons eu besoin d'importer de nombreuses bibliothèques :
Nous avons écrit le code de telle façon à ce que l'empreinte soit reconnue après 2 scans : afin de mieux lire l'empreinte digitale, donc de diminuer le taux de biais pour mieux assurer la sécurité et afin de distinguer le scan d'une nouvelle empreinte et le toucher accidentel du capteur (qui fermerait accidentellement le cadenas). On se sert d'une fonction existante dans le fichier .h inclus dans une des bibliothèques.
Notre code est le suivant (le 2 en argument indique le nombre de scans pour enregistrer l'empreinte) :
Pour les derniers détails, nous allons ajouter des LEDs pour mieux indiquer les états du circuit : LED rouge pour l'état non sécurisé (cadenas ouvert), LED verte pour l'état sécurisé (cadenas fermé). La LED rouge sera dans le circuit en série pour indiquer si le courant passe ou pas. La LED verte sera en parallèle avec le transistor pour jouer le rôle d'une fonction "non" (si le courant ne passe pas, la LED s'allume).
Résultats et Bilan
Partie mécanique :
POC final :
POC ZOOM sur le système de verrouillage :
Partie électronique :
Photo du circuit :
Fonctionnement :
Fichier:Videoelectroniquefonctionnement.mp4
Business Model Canvas
Notre Business Model Canvas: Fichier:2022 P41 bmc.pdf
Le marché
Aujourd'hui, 5,3 % des Français utilisent régulièrement le vélo pour leurs déplacements domicile-travail et 16 % pour aller faire des courses, des démarches ou des activités plus ludiques. De son côté, les ventes de trottinettes sont passées de 102 000/an en 2018 à 908 000/an en 2021 (statista).
Or d'après la fédération française des usagers de la bicyclette, les deux freins majeurs à l'usage du vélo sont le sentiment d'insécurité et la facilité d’accès ou non à un vélo personnel ou en libre-service. En 2014, on recensait 38 villes ou agglos françaises équipées de vélos en libre-service. Cependant, aujourd'hui, aucune solution n'est disponible pour les usagers de vélos et de trottinettes pour stationner leurs équipements personnels en toute sécurité, peu couteux et sans encombrement supplémentaire.
Le marché de vente majeure de notre projet est donc les entreprises de mobilité ayant une population de taille adéquate pour justifier l'utilité de ce service.
Nos installations entreront dans les politiques de développements durables des villes actuelles et auront pour but de satisfaire les populations locales de services adéquats leur permettant de se passer de l'usage quotidien de moyens de transports polluants.
Les revenus seront générés grâce à un pourcentage pris sur les ventes d'abonnements d'utilisation, des installations mises en place par les collectivités et aux subventions possibles de l'état/région.
La stratégie industrielle
Nos clients directs seront les utilisateurs du service, mais nous collaborerons avec les entreprises de vélos en libre-service.
En effet, notre projet est d'installer nos bornes Vélock au niveau des terminaux de vélos en libre service déjà existants, évitant ainsi la production de ces derniers dans une optique d'écologie et de réduction des coûts. Nous fournirons donc ces bornes gratuitement à ces entreprises, en l'échange de l'utilisation de leurs terminaux et d'un pourcentage de nos recettes. Cela représente donc un investissement de départ important, pour la production et l'installation. Celui-ci sera rentabilisé lorsque les bornes déployées auprès des entreprises collaboratrices seront en pleine activité, et que les coûts principaux seront principalement liés à la maintenance.
Il sera également possible de collaborer avec des organismes tels que les universités, qui seraient intéressées par la mise en place de système de sécurité pour vélos et trottinettes. Ces dernières devraient cependant investir dans un système de terminal de paiement s'ils n'en n'ont pas de compatible. On peut par exemple imaginer un système simplifié lié aux cartes étudiantes.
Les recettes seront ainsi issues du paiement des utilisateurs, par abonnement ou paiement unitaire pour utiliser le service.
La production de nos installations sera assez simple, nous nous fournirons en matières premières (acier inoxydable et composants électroniques) chez des grossistes, de préférence localisés en France. L'assemblage sera effectué par nos équipes dans notre propre usine/entrepôt en France. Nous mettrons un point d'honneur à ce que notre production industrielle soit la moins polluante possible en utilisant par exemple le plus de matériaux recyclés et recyclables, et en nous fournissant chez des partenaires locaux et/ou basés en France.
Nous avons réalisé une estimation des coûts sûr, avec une phase de 2 ans de déploiement de 1000 racks.
Enfin nos produits seront mis en avant grâce à une équipe de démarcheurs qui iront présenter les produits directement aux agences de mobilité ainsi que par la mise en place d'un site vitrine pour répertorier tous nos services.
Les moyens (équipe, matériel, prestataires et fournisseurs)
- Nos matériaux proviendront de grossistes localisés en France.
- Une équipe s'occupera de l'assemblage de l'installation finale.
- Une autre équipe s'occupera de l'installation du matériel sur le terrain de villes clientes.
- Une autre équipe supervisera la maintenance à long terme de nos installations.
Schéma résumé du cycle de vente
Supports de communication
les arguments du pitch
A l’heure actuelle, les émissions de gaz à effets de serre sont préoccupantes. Nous voulons agir et lutter pour la décarbonation des moyens de transports. Selon vous, comment inciter les gens à utiliser un moyen de locomotion vert ? Pour nous, la mise en place de dispositifs favorisant ces transports, notamment les vélos et les trottinettes est un élément clé.
Mais alors avez-vous toujours un cadenas sur vous ? La plupart des gens ne possède pas de cadenas, pourtant essentiels pour éviter les vols de vélo, car en général ceux-ci sont encombrants. C’est pour cela que nous avons créé un dispositif d’accroche sécurisé car les valeurs de confiance et de sécurité sont essentielles à nos yeux.
Notre projet est accessible à toute personne apte à faire du vélo ou de la trottinette. Nous aimerions nous associer a l'ADAV (l’association de droits aux vélos) afin que notre projet ait un poids plus important auprès des agences de mobilité, ces derniers étant nos principaux clients. Nous visons directement ces agences de mobilité qui prendront un certain pourcentage à chaque abonnement (l’abonnement étant à 15€ ) par an afin de rendre la ville plus écologique et éviter que les vélos ou trottinettes soient entreposés n’importe où.
Nous sommes Vélock, une entreprise technologique, et notre objectif est de sensibiliser les gens aux transports verts ainsi que de garantir la sûreté de ceux-ci. Les avantages de ce système sont qu’il est peu coûteux, répandu et qu’il combine différentes innovations tel que la reconnaissance par empreinte digitale. Notre marché est la protection des équipements personnels. Nos concurrents directs sont donc les entreprises qui vendent des cadenas très performants ainsi que V’Lille d’Ilevia qui propose des vélos et des bornes pour accrocher ces vélos. Cependant, nous pouvons également proposer notre système à Ilevia qui pourrait être intéressée par celui-ci.
Notre objectif est de créer un réel impact sur les habitudes de déplacement des lillois. Tout le monde connaît la situation actuelle du climat sans agir, nous proposons une solution pour qu’il puisse agir plus facilement.