PCIS 2021/2022 P40
Le projet ÉCOF!TNESS est un projet collaboratif inter-spécialités compétences/innovations (un P.C.I.S.) réunissant 8 étudiants de 3ème année de 5 spécialités différentes de Polytech Lille qui commença le jeudi 9 septembre 2021 et se termina le ... .
- Josias KOUMAN en Génie Civil,
- Michel ONGOUNDOU en Mécanique,
- Jules PERIER en Systèmes Embarqués,
- Cécile PRIEUR en Informatiques et Statistiques,
- Klervy PROVOST en Génie Biologique et Alimentaire,
- Evan ROBERT en Génie Civil,
- Ilyas TIOUASSIOUINE en Informatiques et Statistiques &
- Antoine VERMESSE en Systèmes Embarqués
sont l'équipe 40 dont le but final est la réalisation du projet ÉCOF!TNESS.
ÉCOF!TNESS vise à grappiller des ressources énergétiques d'habitude perdues, celles disponibles lors de l'effort d'un sportif sur une machine d'entrainement.
Première partie : Définition du projet
Le projet ÉCOFiTNESS (nom-valise formé par la concaténation des mots "écologie", "économie" et "fitness") consiste en la création d'une entreprise éponyme qui offrirait à ses clients possédant un équipement de sport en intérieur une solution de récupération énergétique. Celle-ci prendrait la forme d'un produit qui serait greffable à l'équipement de sport en question et qui permettrait de transformer l'énergie mécanique produite par un sportif sur cette même installation en énergie électrique capable d'alimenter des appareils électriques.
Généralités
Titre du projet
Chez eux, pas de paresse :
ils recyclent ton énergie express !
Nom de l'équipe
FIT!BOYS
Membres de l'équipe
- KOUMAN Josias, GC
- ONGOUNDOU Michel, MECA
- PERIER Jules, SE
- PRIEUR Cécile, IS
- PROVOST Klervy, GBA
- ROBERT Evan, GC
- TIOUASSIOUINE Ilyas, IS
- VERMESSE Antoine, SE
Description-résumé (20 lignes max)
ECOF!TNESS est un projet de production d'électricité dans les salles de sport.
L'utilisation de machines sportives se démocratisant de plus en plus, nous avons donc souhaité tirer avantage de ces nombreuses utilisations pour en faire une source d'énergie électrique. Nous avons imaginé un système de dynamo adaptable sur de nombreuses machines de sport qui participerait à l'alimentation en électricité des salles de sport.
Tout commence lorsque le sportif se met à utiliser une machine. Lors de son effort l'utilisateur génère des translations au niveau des poids associés à la machine, à ce niveau est rattaché un ensemble pignon-crémaillère qui est ainsi entrainé par le mouvement ce qui permet l'activation d'un système de dynamo.
Le principe est donc de convertir l'énergie biochimique transmisse par le sportif en énergie électrique. L'énergie accumulée sera stockée dans des batteries et servir à l'alimentation d'éléments de la salle en électricité.
Ce procédé serait adaptable sur toutes les machines où l'on soulève des poids indirectement, mais pourrait être aussi développé pour des vélos, des tapis de course ou des rameurs par exemple.
Organisation de l'équipe & Rédaction du concept
Répartition des rôles
Les membres de l'équipe 40 ont été répartis en 3 groupes selon leurs affinités et leurs capacités. C'est ici que vous les rencontrez !
- Notre chef de projet : Klervy (qui vous surveille toujours d'un œil discret : elle est derrière vous en ce moment-même)
- Notre merveilleuse et surprenante équipe technique, chargée de la conception et de la réalisation d'une maquette présentant notre projet : Antoine (notre schématiseur de talent), Evan & Josias (les frères génies civils)
- Notre super équipe communication : Cécile (la future conceptrice de notre site : venez le découvrir ! C'est juste -> -> ici <- <-) & Jules (notre trouveur de slogans)
- Notre équipe "gestion des ressources" qui doit gérer tout ce monde mais aussi nos sous : Ilyas (fait de jolis diaporamas de 60 diapo' qui ne fonctionnent pas) & Michel (qui ne cesse d'écumer les info' sur la concurrence)
Charte de travail
Notre charte de travail en équipe : ici
Description détaillée
La structure adoptée
Depuis le premier jour, la structure que l'équipe 40 souhaitait adopter était celle d'une "entreprise", soit "une unité économique, juridiquement autonome dont la fonction principale est de produire une offre pour le marché, c'est-à-dire des biens ou des services".
Réflexions préalables sur le thème et l'idée générale
Une limitation due proprement à la formulation du thème « grappiller des ressources »
Nous avons choisi parmi les quatre thèmes proposés celui intitulé « grappiller des ressources : trouver de nouvelles solutions pour récupérer ou produire de l'énergie localement ».
Ce thème, en imposant une contrainte forte sur le travail des sous-groupes, nous a posé tout d'abord un problème par sa simple formulation. En effet, même si celle-ci fixait des objectifs atteignables pour le sous-groupe technique (« trouver de nouvelles solutions pour récupérer ou produire de l'énergie localement ») ou même une trame communicative assez claire pour le sous-groupe communication, il semblait, pour le groupe business, qu'elle tendait à mettre de côté la conception la plus moderne de la mercatique qui consiste en s'inspirant des besoins des clients à leur fournir une offre (un produit ou un service) répondant à ces mêmes besoins voire les dépassant. Ici, on a, au début, longtemps eu l'impression que l'on travaillait avec une conception traditionaliste et non pas moderne de la mercatique du fait que l'énoncé originel ne prenait pas du tout en compte le client mais seulement les « solutions ». La conception traditionaliste, aujourd'hui plus ou moins dépassée, affirmait que le rôle de l'entreprise était de pousser le client vers ce qu'elle avait à lui offrir en n'ayant pourtant pas conçu son offre en prenant en compte les besoins réels de celui-ci. Cette conception traditionaliste qui semblait être indiquée par l'énoncé entrait pourtant en contradiction avec la notion même de « grappiller des ressources » — en effet concevoir un moyen de grappiller des ressources sans prendre en compte les besoins en ressources est difficilement envisageable. Elle semblait aussi entrer en contradiction avec les autres objectifs du PCIS tel que de la création d'un dossier économique convainquant ou bien juste plus simplement « la focale vers l'innovation » comme définie dans le dossier présentant le PCIS. Il était donc clair que cette conception traditionaliste était à rejeter lors de la création et de la formulation du projet. Il fallait donc plutôt s'orienter dès le départ vers le client et ses besoins. Ce choix a été confirmé lors des réunions avec les professeurs encadrant.
L'idée englobante
Il nous fallait trouver un sous-thème propre à notre projet qui aurait permis de focaliser notre travail.
Une première idée qui nous est venue en lisant le sujet fut celle de ces vélos parfois stationnés dans les gares qui permettent de reconvertir l'énergie produite lors d'un mouvement de rotation introduit par l'usager en énergie utilisable par un téléphone portable.
Les membres du groupes pratiquant aussi une activité physique de façon régulière, l'idée innovante qui nous est venue fut celle de réutiliser ce concept du "sport qui recharge" dans justement un espace dédié au sport comme une salle de sport de façon à maximiser l'énergie produite.
Considération technique et thématique intermédiaire n°1 : l'échelle
Un des points de l'énoncé du thème « Grappiller des ressources » qui nous est apparu essentiel dès la formulation de notre projet était la localité de notre produit et de notre service. Ce point tenait à la fois à la petitesse et à la nouveauté de notre entreprise, considération mercatique, mais aussi et surtout à la nature-même du transfert de l'énergie qui est plutôt une considération de type technique et qui permet d'évaluer la faisabilité de l'entreprise.
En effet, lorsque des particules portant une charge électrique se déplacent dans un milieu comme celui d'un câble, elles forment un courant électrique. Celui-ci peut être freiné par les interactions spontanées qui se créent entre les particules porteuses de charge et les atomes constitutifs du câble qui, eux, ne portent pas de charge. Le frein du courant électrique par ces interactions atomiques ou particulaires produit de la chaleur. Ce mécanisme de frein et de conversion de l'énergie électrique en chaleur, appelé "effet Joule" dans la littérature, signifie que l'exportation de l'énergie électrique amène nécessairement à une conversion d'une portion de celle-ci en chaleur et donc à ce ce qui se traduit énergétiquement par des pertes. Ainsi, il existe une proportionnalité entre les distances parcourues par l'énergie électrique et les pertes naturelles de cette même énergie électrique, ce qui nous pousse à des considérations dites "d'échelles". Expliquons.
Sur de longues distances, l'exportation de l'énergie se révèle problématique car au plus les distances parcourues s'agrandissent, au plus une portion importante de l'énergie de départ est gaspillée, dissipée sous forme de chaleur. L'approche principale du projet visant le grappillage des ressources et non pas leur gaspillage, nous avons donc dès le début favorisé une approche locale à la distribution de l'énergie pour minimiser les pertes, une approche qui serait à la fois économe et autonome, c'est à dire, étymologiquement, "limitée à sa propre maison". L'échelle du transfert énergétique a donc été définie comme devant être la plus petite possible pour éviter toute forme de perte. Cette échelle minimale, c'est la salle de sport où se produit l'effort du sportif. Si l'énergie électrique est récupérée quasiment au même endroit que là où l'énergie mécanique est convertie et produite alors nous aurons minimisé de façon simple et pratique les pertes.
Identifier un besoin
Une fois le sous-thème "le sport qui recharge" décidé, il fallait mettre à profit nos conclusions dans la partie d'analyse du thème. C'est à dire qu'il nous fallait désormais identifier le plus rapidement possible un besoin.
Pour ce faire, il fallait analyser un marché. Nous présenterons dans cette partie, les démarches réalisées pour l'analyse. Celles-ci se basent principalement sur des études documentaires solides et récentes que vous pourrez retrouver dans la partie "Sources" de notre Wiki située le plus en bas de la page.
( Au vu du temps très court proposé et de la notion-même de projet, nous avons fait le choix de ne pas réaliser d'études ponctuelles du type sondages considérant que nous n'aurions de toutes façons pas pu réunir un échantillon représentatif de nos clients. La réalisation d'études qualitatives comme une réunion avec de potentiels clients bien qu'encouragée n'a pas trouvé preneur au sein du groupe, en effet il nous a semblé qu'elle aurait dérangé des entreprises pour lesquelles elle se serait révélée peu satisfaisante et aurait un peu exagéré l'ampleur du projet PCIS. )
Récapitulatif et trame directrice pour la conception du produit
Nous souhaitons offrir à nos clients un système qui permettrait d'alimenter en électricité une salle de sport en récupérant l'énergie mécanique produite par les sportifs qui viendraient s'y exercer de façon à grappiller des ressources énergétiques qui, sans notre action, se trouveraient dissipées, perdues sous forme de chaleur et donc rendues inutilisables. Notre projet s'inscrit donc dans un environnement de marché très particulier que nous avons défini comme le marché de l'"éco-fitness", terme de notre cru ayant donné son nom à notre entreprise, ECOF!TNESS, qui aspire à devenir un hégémon et un modèle dans ce domaine que nous espérons développer pour qu'il atteigne son plein potentiel dans les prochaines années.
Pour comprendre notre produit, il faut donc tout d'abord comprendre ce qu'est l"éco-fitness". Défini comme l'ensemble des activités économiques ayant pour but de fournir un service sportif en salle de façon écologique et économe, le marché de l'"éco-fitness" se trouve à la jonction entre les marchés du sport et de la responsabilité environnementale, tous deux en fort développement depuis au moins les 15 dernières années.
Considération mercatique n°1 : une vue générale du marché des salles d'entrainement physique
Hors pandémie de maladie à coronavirus, le secteur économique d'échange de services de salles disposant de matériel d'entrainement physique, appelées plus couramment "salles de fitness", se porte bien et représente un investissement sûr pour les 15 prochaines années au moins.
En Europe, sur l'année 2019, le secteur a engrangé des bénéfices en total d'environ 27,2 milliards d'euro et, malgré la pandémie et les mesures de confinement ayant affecté le continent, il a au cours de l'année 2020 réussi à augmenter son chiffre d'affaire de 1 milliard d'euro pour atteindre à la fin de l'année 28,2 milliards d'euro de bénéfices. La consommation de services de fitness a été marquée sur les 15 dernières années par une croissance positive et surtout importante et bien répartie au niveau mondial. Cette croissance, caractérisée par une multiplication des salles de sport dans le monde, est principalement soutenue par une augmentation du nombre de "licenciés", c'est à dire de clients payant le gérant d'une salle de sport (notre consommateur principal) pour le service qu'il offre : l'accès à divers équipements sportifs. (B2B2C)
Le nombre en Europe de licenciés dans une salle de fitness s'élève en 2020 d'après les rapports des organismes concernés à environ 65 millions de personnes, soit environ la population de l'Europe française.
L'augmentation du nombre total de licenciés ne semble pas encore terminée, voire même tend à s’accélérer au fil des ans suivant la multiplication des salles de sport. Avec une augmentation en Europe du nombre de licenciés de +3,5% entre les années 2018 et 2019 puis de +3,8% entre les années 2019 et 2020 malgré un contexte économique défavorable, on voit très clairement se dessiner un marché en expansion. Poussée par cette expansion du marché, on assiste en ce moment en Europe à une explosion de l'offre de salles de fitness ayant pour conséquences une diminution des coûts de l'abonnement pour le consommateur qui passent en moyenne de 38,6€ par mois en 2019 à 38,4€ par mois en 2020 sous les effets de la concurrence que les salles entretiennent entre elles sous la forme de discomptes.
Un enjeu principal pour les salles est donc de fidéliser les clients. Depuis la fin de la crise de la dette dans la zone euro en 2013, on a pu remarquer une certaine volageté du ceux-ci qui s'explique en partie par leur jeune âge en moyenne mais aussi par la capacité à choisir et à changer de salle vers un concurrent plus avantageux. L'introduction du numérique dans le service semble aussi avoir renforcé cette volageté. En effet, la numérisation a réduit la proximité entre le client et le gérant ce qui entraine un moins grand attachement à l'endroit et aux personnes côtoyées et donc une moindre fidélité.
Considération mercatique n°2 : anthropologie du fitness en Europe, étude de cas de consommations culturalisées
On notera de plus qu'il semble exister des schémas de consommation de services de fitness différents selon les pays et que même entre des pays ayant pourtant de niveaux de développement proches voire très similaires des différences persistent. Cette constatation pourrait indiquer des tendances culturelles dans la consommation de fitness et pourrait nous renseigner sur des divergences futures selon des critères géographiques entre les modes de consommation du fitness.
- Le cas protestant
Ainsi, il semble que les habitants des pays de l'OCDE à majorités anglophones, les États-Unis en tête, sont les plus gros consommateurs de services de fitness suivis de près par les habitants des autres pays de langues germaniques à traditions protestantes. Cette observation est relativement peu surprenante. En effet, dès Calvin, s'est développée parmi les mouvements protestants une insistance sur la valeur du travail, celle-ci continue encore d'imprégner les sociétés protestantes. La valorisation du travail et donc de l'effort sous toute ses formes semble donc mieux acceptée dans les pays germaniques qu'ailleurs car le travail y est dit gage de bonne santé et de bien-être. Dans ces sociétés, il est ainsi facile de dresser pour les vendeurs de fitness un parallèle fort entre leur produit et l'éthique prégnante d'un travail et d'un effort qui récompenseraient, ce qui pousse justement à la consommation.
Sans grand étonnement, on notera que la plus grande entreprise européenne spécialisée dans les services de salles de fitness, Basic-Fit, est néerlandaise. Fondée en 2004, à Hoofddorp, en Hollande Septentrionale, cette compagnie a su profiter du boom du fitness en Europe pour se positionner en tant que championne du domaine. Sa position géographique stratégique dans un pays à l'éthique favorable plus perméable aux arguments de ventes a constitué un avantage pour celle-ci.
De la même façon et sans surprise aucune, plus de la moitié au moins du marché européen du fitness est dominé par des pays germaniques à traditions protestantes, l'Allemagne et le Royaume-Uni représentant respectivement chacun 20% du marché européen, les Pays-Bas 5% et les pays Scandinaves (Suède, Norvège) aussi 5%. Le point est intéressant car les pays germaniques hors Allemagne et Royaume-Uni sont relativement petits en terme de nombre d'habitants. Si l'on creuse statistiquement pour comprendre le phénomène, on découvre que si certes la population des pays germaniques est moins nombreuse la part de licenciés dans la population est bien supérieure à celle des autres pays européens. Le nombre de licenciés d'une salle de fitness se situe en effet dans ces pays à des niveaux records entre 15% et 25% de la population totale (15% pour l'Allemagne, 16% pour le Royaume-Uni, 18% pour les Pays-Bas, 22% pour la Suède et la Norvège), là où pour des pays comme la France et l'Italie, le nombre de licenciés n'avoisine que les 10% de la population.
En terme de fitness et à populations égales, le Royaume-Uni devance ainsi la France en terme de parts de marché de 11% du total : 20% pour le RU contre 9% pour la France.
- Le cas catholique
De manière générale, il existe une pénétration moins importante du fitness chez les populations des pays à majorité catholique. Dans ces pays, la pénétration du fitness dans la population totale tourne plutôt entre 5 et 15%. Du fait de leur position centrale dans cette catégorie et de leur population importante, des pays comme la France ou l'Italie peuvent être considérés comme des archétypes de pays à majorité catholique ou du moins à fortes traditions morales catholiques, abrégés PàTMC dans la suite.
Certains attribuent aux températures plus clémentes de ces pays par rapport à leurs voisins plus au nord la moindre pénétration du fitness mais une telle conclusion est douteuse, car s'il est vrai que de plus froides températures poussent plus les gens en intérieur, les rapprochant donc des salles de sport, il est tout aussi vrai qu'il existe des disparités importantes entre les PàTMC en terme de pénétration du fitness. Il faut donc rétorquer que l'analyse climatique est très hâtive et ne tient pas la route. En effet, la population espagnole, bien que vivant dans un pays plus chaud en moyenne, est plus adepte de fitness que les populations polonaise ou irlandaise vivant pourtant dans des pays tout aussi froids que certains pays germaniques (approximativement 14% des Espagnols sont licenciés contre 12% des Irlandais et 6% des Polonais). Ici, l'argument religieux d'une éthique catholique semble moralement moins tenir que chez les protestants car il n'existe pas, à notre connaissance, de véritables points d'emphase sur lequel l'adhésion aux valeurs morales de cette religion pourrait amener les populations au fitness ou au rejet de celui-ci.
Il semble que dans des pays comme la France ou l'Italie, l'argument principal employé par le vendeur de fitness pour convaincre l'utilisateur n'est pas celui du bien-fondé du travail fourni mais celui du bien-être offert par le service. Les populations des PàTMC semblent en général assez sceptiques du "no pain, no gain" anglo-saxon (littéralement : "sans douleur, vous ne profiterez pas") et préfèrent voir leur adhésion à une salle de sport plus comme un moyen de satisfaire un confort individuel qu'une position sociale. L'éthique qui pousse vers le fitness y relève donc plus en comparaison d'une volonté de toucher ou d'émuler une certaine forme d'hygiène de vie. C'est donc un mouvement plus personnel et individuel qui amène le consommateur moyen au fitness dans ce genre de pays, là où ailleurs on trouverait une plus grande insistances sur la collectivité et le mouvement général. Ceci explique pourquoi la demande pour des séances privées de groupes entre amis ou membres de la famille, pourtant un des grands segments de consommation de fitness dans les pays protestants, semble totalement absente chez les PàTMC d'Europe occidentale (cette vidéo-réclame de Basic-Fit datant de février 2015 venue tout droit des des Pays-Bas et assez humoristique illustre assez bien l'importance que le concept des séances privées en groupe peut avoir dans d'autres pays).
Exemple communicatique n°1 : anthropologie du fitness en Europe, la stratégie de communication Basic-Fit en France et aux Pays-Bas
Les stratégies de commercialisation du service de fitness sont donc extrêmement divergentes entre les PàTMC et les pays germaniques même au sein d'un même marché comme le marché unique européen. En témoignent les différentes réclames publicitaires d'une même marque selon qu'elles s'adressent à un public d'un PàTMC comme la France ou d'un pays où l'éthique du travail est intégrée socialement type un pays néerlandophone. Nous avons pu comparer ces réclames et nous avons conclu qu'elles satisfaisaient notre analyse.
Un exemple flagrant de ce point peut se trouver dans la comparaison des sous-titres attribués à la campagne publicitaire de Basic-Fit en France datant de l'année 2018 avec ceux de la campagne promotionnelle de 2019 aux Pays-Bas. Alors que la version française clame « Basic-Fit : Ouvert à tous », les sous-titres de la version néerlandaise sont beaucoup plus directifs : « Basic-Fit : Go for it! » (en français, « Basic-Fit : Allez-y ! »).
Les différences entre les pub' télévisées transparaissent encore plus. Alors que la version française semble vouloir attirer des personnes diverses aux profils peut-être atypiques vers le fitness en leur montrant qu'elles sont les maîtres de leur propre consommation et qu'elle peuvent choisir comme elle l'entendent quand elles veulent consommer et l'effort qu'elles veulent fournir, la version des Pays-Bas promet à ceux qui veulent des abdo' en béton des résultats exceptionnels. Même si un volet inclusion & diversité est présenté dans la parenthèse publicitaire batave avec une femme mince, un homme trop musclé et un homme âgé, ce volet ne se base pas sur le consentement des individus comme le fait la réclame française mais sur l'orthosomatisation de leur corps par l'injonction : « Tu te dis que tu es trop mince, musclé, âgé pour venir à Basic-Fit ?! Laisse-nous en juger ! », comme si c'était à la société de juger du corps de la personne et de valider son ressenti sur elle-même.
Considération mercatique n°3 : la différenciation des offres sur le marché des PàTMC, le marché français
Si le marché des PàTMC, on l'a vu, est plus petit en nombre de consommateurs que celui des pays à tradition protestante et se distingue de ce dernier par une logique de consommation différente, il se caractérise pourtant par une activité bien plus diversifiée, sur certains points presque artisanale. Nous étudierons ici le cas de l'environnement du fitness en France, le premier marché que nous visons.
On l'a vu, l'éthique du travail physique étant moins prégnante en France, l'hygiène de vie est la raison principale de consommation. Ainsi, en 2019, plus de 95% des pratiquants français déclaraient faire du sport pour « être avant tout en bonne santé » et entre 85% et 90% d'entre eux avaient pour objectif suivi soit « la recherche du plaisir » soit « le soin porté à l'apparence physique », des objectifs qui sont avant tout individuels ou personnels. On peut dire de cela que le fitness en France est un marché assez peu étendu à l'entièreté de la population mais pourtant assez concurrentiel du fait d'un consommateur friand d'une offre très individualisée et personnalisée, d'une offre qui lui ressemble. Cette observation place donc les stratégies de différenciation de l'offre ou de personnalisation de la clientèle au cœur de la politique des salles de fitness françaises, exigeant donc une communication avancée, en particulier sur les réseaux sociaux, qui ne peut pas uniquement se baser sur l'aspect sportif du projet que propose la salle à son licencié. On remarque souvent que les salles innovent au delà du fitness en focalisant leur activité sur un point précis de façon à personnaliser leur offre et donc de fidéliser un segment de clientèle. L'Orange Bleue, la première chaine de salles de fitness en France a, par exemple, focalisé son activité sur le fitness low-cost, c'est à dire qu'elle propose des services de fitness à bas coûts. Ce point précis de différenciation ne s'applique pas seulement au prix mais peut très bien être en dehors de l'activité du fitness en lui-même, voilà pourquoi nous avons dit que se développait un fitness presque artisanal dans les PàTMC.
Exemple communicatique n°2 : la différenciation des offres sur le marché des PàTMC
C’est au niveau du discours encadrant la pratique du fitness que la distinction entre les différentes stratégies à l’œuvre est la plus évidente. Les auteurs ou les influenceurs mettent ainsi souvent en avant une “philosophie” et raccroche au fitness des sujets qui ne lui sont pas directement liés. Par exemple, Tibo InShape, la première chaine Youtube de fitness de France et d'Europe avec 8,3 millions d'abonnées fin 2021, collabore souvent dans ses vidéos avec des organismes militaires comme l'armée ou civils comme le service civique, les mettant en valeur ; d'autres n’hésitent pas à exprimer leurs opinions politiques tout en faisant du fitness ; et cetera.
Avantages qu'offre le choix de l'éco-fitness
La différentiation que propose l'éco-fitness est évidente et tient à son intersectionnalité : c'est un mode de fitness qui peut potentiellement attirer une clientèle qui souhaite un service de sport plus écologique voire même attirer des non-consommateurs potentiels désireux d'une consommation écologique (des consommateurs qui ne sont pas au départ attiré par des salles de sport). C'est ainsi un fitness dans l'air de son temps et qui est motivé par des thématiques politiques et civiles récurrentes.
Un point très fort de l'éco-fitness est son adaptabilité quand comparé au modèle environnemental P.E.S.T.E.L. : les changements dans l'environnement de vente à la fois politique (plan de relance européen centré sur l'écologie et souveraineté énergétique), économique (hausse du prix généralisées de l'énergie à l'automne 2021-hiver 2022), social (prise en compte de l'écologie par les acteurs individuels), technologique, environnemental et légal.
Limitations du projet et du produit
Une fois la trame posée, il nous a fallu définir le projet de façon plus précise en l'encadrant sérieusement au préalable. Pour ce faire, nous avons croisé de nombreuses études scientifiques tirées de sources respectées et fiables sur l'alimentation énergétique des machines de sport (voire Sources) à une recherche mercatique réalisée par nous-même que nous avons voulue la plus exigeante possible. Celle-ci aura analysé ce qui se fait sur le marché du sport de salle depuis les 25 dernières années et aura essayé d'anticiper ce qui se fera dans les années à venir.
Nous nous sommes donc demandé dans quelles mesures une salle de sport récupérant l'énergie de l'effort des sportifs pouvait être elle-même alimentée par cet effort. Pour répondre à cette interrogation, nous avons dû croiser de nombreuses études scientifiques suffisamment détaillées et précises sur l'alimentation des machines de sport à une recherche de notre part tout aussi poussée de ce qui se fait sur le marché du sport de salle depuis les 25 dernières années anticipant ce qui se fera dans les années à venir.
Considération technique n°2 : Les machines de sport auto-alimentées
Selon nos sources, l'énergie récupérable que puisse fournir un sportif pour un effort sur un vélo se situe aux alentours de , ce qui est suffisant pour auto-alimenter la machine sportive ou alimenter un petit objet à faible consommation énergétique comme une petite lampe ou une petite batterie. Cette considération de production énergétique semble réaliste.
Si de nombreuses études semblent indiquer qu'on ne puisse pas faire mieux que ce chiffre en terme de production, elles pointent l'amélioration continues sur ces dernières années de la capacité de stockage des batteries ainsi que la diminution de leur taille comme un facteur positif, celles-ci permettrait au fur et à mesure que la technologie des batteries s'améliore de réduire les coûts tout en conservant des capacités égales voire supérieures et donc d'augmenter les marges.
Considération mercatique n°2 : étude de la clientèle et risques, le cas de California Fitness Hong Kong et de The Green Microgym
The Green Microgym (and our products and services) is not the solution to the world energy crisis.It’s simply a much better way to exercise.« The Green Microgym (nos produits, nos services), ce n'est pas la solution à la crise mondiale de l'énergie. C'est tout simplement une bien meilleure façon de faire de l'exercice. »
The Green Microgym, présentation de l'entreprise sur leur site internet
Notre modèle économique se base sur le succès des entreprises avec lesquels nous collaborons : si celles-ci font faillite, notre responsabilité pourrait être imputé et donc notre image de marque pourrait s'en trouver ternie. Nous avons donc décidé dans cette partie d'analyser la potentielle clientèle et d'identifier des profils "à risques".
Parmi les clients impliqués dans l'éco-fitness, deux entreprises qui fonctionnaient sur un modèle similaire ont fait faillite : California Fitness Hong Kong du fait de soucis financiers en 2016 avec la fermeture des salles et Green System avec la revente de ses deux clubs Green Microgym à des particuliers. Etudions plus en détails les raisons de ces échecs.
- California Fitness Hong Kong
California Fitness est un géant du fitness dans le monde avec des salles réparties partout sur la planète. Fondée en 1999, la compagnie presque leader n'a pourtant pas bien résisté à la crise de 2008 et a été aussi au fil des années, le développement du fitness en cause, de plus en plus chahutée dans ses positions par de nouveaux concurrents qui entraient sur le marché avec des offres beaucoup plus reconnaissables. L'entreprise pour essayer de se redresser investit alors en masse dans divers projet de réorientation de son activité et d'attraction des clients dont l'éco-fitness, mais la dispersion de ces investissements risqués et la frénésie d'achat et de rachat de concurrents additionnées à la taille multinationale qui alourdit énormément les coûts de gestion, pousse la compagnie dans de graves soucis financiers qui plombent son activité et l'oblige à fermer la majorité de ses salles.
De cet exemple, nous pouvons définir un profil-type de clients avec lesquels il faudrait éviter de s'associer : les compagnies trop grosses qui multiplient des investissements risqués. Il ne faudrait pas que l'éco-fitness soit considéré comme une excentricité peu rentable, l'association à une telle compagnie peut donc être dangereux pour notre marque. Nous devons chercher des compagnies de taille moyenne au profil financier stable.
- Green System : The Green Microgym
A la fois concurrent et potentiel client, The Green Microgym est une entreprise de commercialisation de salles de fitness écolo' fondée en 2008 dans l’Oregon par Adam Boesel, un professeur reconverti en coach sportif.
L'ambition de la compagnie est de produire des salles de fitness qui soient auto-alimentées en énergie. Ce sont donc des salle de fitness fonctionnant exclusivement sur le concept de l'éco-fitness. Pour ce faire, à ses débuts, la compagnie s'est donc tournée vers des acteurs américains "écofit", qui sont peu nombreux, comme Human Dynamo et SportsArt. Cependant, son ambition du tout auto-alimenté était trop grande et les coûts ont vite dépasser les bénéfices, le manque de diversité dans l'offre a aussi favorisé une augmentation des coûts dû à la position presque monopolistique de Human Dynamo et SportsArt.
Les difficultés de The Green Microgym est dû au fait que malgré l'intersectionnalité du marché de l'éco-fitness, celui-ci ne constitue pas un marché de niche qui serait préservé de la concurrence extérieure, ainsi la compagnie déjà en difficulté financière s'est trouvé en désavantage face à ses concurrents qui eux n'étaient pas concentrés sur la dimension écologique que pouvait prendre le fitness.
Considération communicatique n°1 : sociologie du fitness
Cette augmentation des inscriptions en salle de sport semble répondre chez les populations urbaines vivant dans des pays développés ou en voie de développement à un besoin croissant de validation physique et de bien-être. Cette recherche s'inscrit dans ce que nous avons appelé l"orthosomatisme", la "croyance dans le bien-fondé de la rectification du corps lorsque celle-ci vise à le faire correspondre à une norme" (le mot est formé des affixes grecs ortho- "droit, bien normé", -somato- "corps" et -isme "idéologie croyant en la validité de" : l'orthosomatisme est donc mot à mot l"idéologie croyant en la validité d'un corps qui satisfait une norme").
Si la croissance du secteur de services de sport ne semble pas prête de s'arrêter même après avoir connu des années difficiles dues à la pandémie de COVID-19, il est néanmoins hardu de dire si cette croissance soutenue par cette augmentation des licenciés est durable ou si elle ne constitue pas uniquement une mode étendue de consommation qui serait favorisée par une orthosomatisation des individus ou des sociétés. Une fragilité du modèle de fitness qui affecterait l'extension de celui-ci au plus grand nombre se trouverait donc dans la fragilité-même de l'extension de la norme du corps que le modèle veut faire valoir aux individus. La question de la permanence de la norme au sein de la société devient donc dans une certaine mesure celle de la permanence de l'image de la marque.
Miser de façon trop sérieuse sur un physique idéal, fruit du fitness, peut s'avérer dangereux car il pourrait associer la marque et son nom à un type spécifique d'individus ou de produits et donc réduire la marge de manœuvre et d'adaptation de l'entreprise (par exemple, la marque Bic s'était lancée en 1988 dans la commercialisation d'un parfum mais n'a pu écouler ses stocks car le nom de la marque était associé dans l'imaginaire collectif à des stylo' jetables de bas prix et donc transparaissait avec la nature du produit, le parfum étant un modèle-typique de produit de consommation de luxe). Rappelons que le rapport Eurobaromètre mandaté pour l'année 2010 par la Commission Européenne sur le sport et l'activité physique régulière avait indiqué que, sur une année, plus d'un tiers des interrogés à l'échelle européenne disaient n'avoir pratiqué aucun sport ou exercice physique (34% de la population de l'UE), les rapports consécutifs sur la question indiquant depuis au moins 2006 une diminution de l'activité physique chez les jeunes. On voit à travers ces chiffres qu'une grande partie de la population de l'UE vit en dehors du cadre sportif et donc qu'il sera encore plus difficile d'attirer ce genre de personnes vers le fitness. Deux choix de commercialisation s'offrent donc aux salles : soit essayer de capter malgré les difficultés que cela pose cette importante clientèle qui vit hors du sport (les non-consommateurs relatifs) grâce à de la promotion publicitaire ou soit essayer de se contenter de celle qui pratique déjà des activités physiques (les clients de la concurrence) au risque d'avoir à faire à une plus importante concurrence.
Il nous a donc fallu nous positionner sur la question. (Nous présenterons notre approche plus en avant dans la section "Conclusions mercatiques" mais nous pouvons déjà expliquer ici un nœud du problème.) Le choix le plus sensé pour une jeune entreprise étant celui qui réduit la concurrence mais minimise aussi les coûts, nous nous trouvions dans une impasse car la première solution aurait nécessité un investissement important dans la communication sans garanties certaines d'écoulement du produit tandis que la seconde aurait forcé dès le début l'entreprise dans une position défavorable d'entrée sur un marché déjà distribué. Ce point a révélé que nous devions affiner notre stratégie avant d'entrer sur le marché, le but étant de trouver un segment à la fois sûr en gains mais aussi peu exploité par d'autres entreprises. Nous devions donc innover et nous positionner sur un secteur socialement attractif mais économiquement délaissé par les entreprises. Pour ce faire, il fallait comprendre encore mieux le fonctionnement du marché et principalement le comportement du consommateur.
Conclusions après considérations
Nous avons conclu, au vu de la thématique de l'année "grappiller des ressources", que la conversion de l'énergie mécanique du sportif en énergie électrique puis sa distribution devaient se faire localement. L'énergie devra être stockée directement à l'endroit de sa production de façon à limiter les pertes (une approche autonome et économe).
L'analyse économique de la croissance du marché nous a assuré de l'existence de clients potentiels ainsi que de la sûreté de l'investissement dans ce marché précis. Elle nous ensuite amené à identifier un point de tension sur lequel notre client principal, une salle de sport, voudrait agir pour maximiser ses bénéfices. Ce point tient au fait d'une concurrence de plus en plus forte dans le secteur du fitness entre les salles de sport. Il s'agit de la fidélisation et de l'attraction du client.
L'étude de la société et de la consommation du fitness dans celle-ci nous a permis d'identifier trois stratégies sur lesquelles nos clients principaux, les salles de sport, misent pour essayer de maximiser leur chiffre d'affaire face à ce besoin :
1. essayer de s'adapter de façon souple à la norme du moment en terme de physique pour à la fois ne pas perdre de licenciés et pour éviter de rendre sa marque peu attractive et donc moribonde
2. essayer de capter des clients potentiels qui sont éloignés du fitness comme par exemple des personnes ne pratiquant pas d'activités physiques à l'année
3. se positionner sur le marché face à ses concurrents de façon solide en promettant une meilleure offre pour le consommateur (la stratégie "low cost")
Positionnement par rapport à deux concurrents
Nous avons identifié divers concurrents qui fonctionnaient au départ sur des modèles très proches au nôtre. Comprendre leurs particularités nous permettra d'affiner notre modèle et notre différentiation.
Considération concurrentielle n°1 : SportsArt
SportsArt est une entreprise de vente de matériel sportif écolo à des particuliers. Leurs produits sont conçus pour durer et la garantie est une des meilleures de l'industrie. Ils se targuent d'une expérience de 40 ans dans la fabrication et la commercialisation de machines de sport.
Ils occupent un segment très profitable sur le marché de l'éco-fitness qui est la vente de produit manufacturier de fitness tels que des tapis de courses ou des vélos auto-alimentés. Ils n'ont donc pas à s'inquiéter de la gestion de salles et s'occupent principalement seulement de l'entretien des équipements qui sont sous leur responsabilité par le biais de la garantie qu'ils offrent, ce qui diminue positivement les coûts de gestion.
SportsArt est aussi spécialisé dans la production d'équipement de sport pour les personnes en voie de guérison, c'est un sous-marché assez intéressant. Cette spécialisation permet un réinvestissement de la recherche et développement ainsi que des contacts avancés avec les milieux médicaux, ce qui peut être utile quand on traite de fitness.
- Notre différentiation :
SportsArt est mondialement diffusé mais à regarder en détail ses zones d'activités on remarque que cette diffusion est concentrée sur certains espaces géographiques précis, principalement l'Amérique du Nord et la péninsule arabique où se trouvent la plupart de leur clients initiaux. Il n'y a pas de salles en Europe qui se soit associée à SportsArt, ou du moins de salles d'ampleur, ce qui nous laisserait du temps pour investir le marché européen qui semble bien plus propice à la dimension écologique de notre produit que le marché américain ou arabe.
Considération concurrentielle n°2 : Cyclo Power Factory
Cyclo Power Factory est une compagnie française dont l'ambition est de « créer une communauté d'éco-sportifs contre le dérèglement climatique et la précarité énergétique ». Elle commercialise des vélos de son cru auto-alimentés et est tournée plutôt vers l'évènementiel pour les entreprises qui ne sont pas du marché du fitness (compagnies de bureau, ...) même si son objectif était avant tout les entreprises de fitness.
Elle a aussi développé le concept du cyclo power container, une salle de sport ambulante et écolo' qui prend la forme d'un container recyclé.
- Notre différenciation :
Notre produit premier serait d'abord basé sur la traction. Notre produit se placerait donc là où il y a un vide sur le marché : il existe en effet de nombreux projets de vélos auto-alimentés mais très peu de projets de récupération énergétique de l'effort basé sur la traction. Nous pourrions avancer une complémentarité avec Cyclo Power Factory sur ce point voire même collaborer car leur spécialisation est le vélo.
Sur le point de fournir un service de sport pour les ressources "managériales" d'entreprises non-sportives, il a été montré que l'intérêt écologique était peu important. En effet, des compagnies travaillant hors du sport payent souvent cher pour offrir à leurs employés des services sportifs qui sont donc annexes à l'entreprise mais qu'au final peu d'employés vont utiliser. Cette approche bien que profitable pour les compagnies de fitness ne nous semblent pas exactement respecter le thème "grappiller des ressources".
Scénario d'usage du produit ou du concept envisagé
Profil-type du client :
- Le gérant d'une entreprise :
Typiquement le gérant d'une salle de sport déjà assez diversifiée (la diversification de l'activité économique permettra d'amortir les coûts de l'installation du système et de son utilisation, nous avons en effet des exemples d'entreprises peu diversifiées qui fonctionnaient sur un modèle mono-économique "écolo" qui ont fait faillite du fait de leurs activités qui étaient trop peu ouvertes).
Profil-type du client final :
- Un particulier :
Une personne de base sportive possédant une ou plusieurs des machines ciblées (de haut-niveau ou de bas-niveau). L'utilisation peut aussi bien être quotidienne que de façon plus occasionnelle. Dans ce cas le système alimentera une batterie à laquelle l'utilisateur pourra brancher l'appareil qu'il souhaite.
Pourquoi quelqu'un utiliserait notre produit ?
- Pourquoi une entreprise ?
Le choix de notre produit pourrait renforcer l'image de marque de l'entreprise et peut même attirer des clients désireux d'un modèle sportif "écologique". Notre produit est donc une plus-value pour toutes les entreprises.
- Pourquoi un particulier ?
Le but premier est de recharger un autre objet électrique Mais le produit peut être utilisé de façon régulière pour faire du sport et ainsi pour renforcer la motivation à travailler en même temps que le bien-être de la personne. Une personne peut aussi être amenée à utiliser le produit dans le but de se tester, de déterminer combien d'énergie elle peut produire
Scénario d'utilisation du produit
Monsieur J'aime-le-Sport souhaite attirer de nouveaux clients dans sa salle de sport et souhaiterait aussi faire quelques économies d'énergie mais ne sait pas comment faire. En discutant avec une licenciée de longue date de sa salle, madame J'ai-des-relations celle-ci lui parle de la salle voisine qui a investit dans l'écofitness. Du fait de ses convictions écologistes, elle balance entre changer d'abonnement. Monsieur J'aime-le-Sport décide alors de s'informer sur le produit de son concurrent et est alors charmé. Il décide de l'installer après avoir consulté le site d'ECOF!TNESS très bien renseigné et détaillé. Un technicien mécanicien vient faire la pose de l'appareil. Une semaine après, madame J'ai-des-relations revient et découvre la machine ECOF!TNESS qu'elle s'empresse d'essayer. Elle se fixe un nouvel objectif : elle ne pourra recharger son téléphone qu'en allant au sport travailler sur les machines d'ECOF!TNESS.
Moyens humains et matériels à réunir pour démarrer
L'équipe 40
Les ressources citées plus bas
Les locaux et laboratoires
Des mécaniciens, distributeurs et des ingénieurs commerciaux
Analyse du projet
Réponse à la question difficile
- Question :
Un problème au niveau des rendements est à gérer :
- ° Nous ne sommes pas assurés de la sécurité de l'investissement, le rendement économique pourrait être négatif.
- ° Rendement énergétique - le transfert d'énergie du type {biomasse consommée par le sportif [énergie biochimique] -> effort musculaire [énergie cinétique] -> électricité produite par l'appareil [énergie électrique]} semble inefficace car il comprend deux étapes de transfert qui font perdre de l'énergie sous forme de chaleur
- Réponse :
Loin d'être une faiblesse, le transfert énergétique rentre bien dans le cadre du grapillage d'énergie, le but premier est en effet de convertir l'énergie produite lors du sport en énergie électrique, la récupérer. Et, qu’on la récupère ou non, le sportif consommera la même biomasse et produira le même effort musculaire qu’il y est où non un système de dynamo. Ainsi, l'introduction de notre produit diminue la perte énergétique en convertissant une partie de l’énergie biochimique initiale en énergie électrique. Ce qui signifie qu’on ne fera pas de sport dans le but de produire de l’énergie mais qu’on profitera des efforts sportifs pour récupérer de l’énergie électrique.
Il ne faut pas espérer pouvoir faire fonctionner un système de réseau électrique complet grâce à l'usage unique du produit. C'est tout une dynamique de récupération et d'économie de l'énergie qu'il faut mettre en place pour cela.
- Question :
Manque de diversité dans les disciplines sportives proposées (seulement les activités de traction) .
- Réponses
ECOF!TNESS n'est pour l'instant qu'à l'état de projet, ce qui explique qu'il reste des questions non-résolues (l'usage d'une seconde batterie lors du démarrage, la durée de vie du produit, la durée de l'effort fourni par le consommateur, ...)
Choix du POC
Nous souhaitons réaliser une modélisation en 3D de notre produit transformant l'énergie mécanique humaine en énergie électrique ainsi qu'une maquette réduite de celui-ci.
Préparation du POC
Pour ce faire il nous faudra : Parties sur le schéma :
- des colliers de serrage afin de maintenir un tuyau entre les barres de notre produit et de l'équipement sportif de façon à transférer le mouvement de translation de l'équipement à notre produit
- tige / tuyau
- un système bielle-manivelle
- un bâti en bois ou en pvc pour soutenir la maquette
- un réducteur (train épicycloïdal)
- un moteur à courant continu (la dynamo)
Partie hors schéma pour recharger la batterie
- un contrôleur
- une batterie de 12V (standard)
Partie hors schéma pour connecter les appareils à la batterie
- un convertisseur
- un disjoncteur
- des prises, ...
pour les composants électroniques : les références sur les sites https://fr.farnell.com/ ou https://fr.rs-online.com/web/
pour les matériaux : les références sur les sites https://www.leroymerlin.fr/ ou https://www.michaud-chailly.fr/
Fonctionnement du POC
Notre système consiste à convertir l'énergie mécanique en énergie électrique grâce à une Dynamo.
Principe: Dans une salle de sport, sur une machine de musculation et/ou un vélo, nous allons connecter un système de bielle manivelle (transformation du mouvement de translation en rotation) qui sera entraîné par le mouvement de ceux-ci. La dynamo étant fixée à la manivelle se mettra à fonctionner puis créera de l'électricité ( Principe de fonctionnement de la dynamo: conversion de l'énergie cinétique en électrique ) . Cette énergie sera stockée dans une batterie de 12V . Connectons maintenant à la batterie un convertisseur de tension sans oublier nos fusibles ( pour la sécurité); Ceci nous permet de recueillir à la sortie une tension de 220V et un courant alternatif . On installe ensuite un DPN adéquat avant d'envoyer cette énergie au niveau des prises.
Vous pouvez maintenant brancher vos appareils.
Seconde partie : Réalisations
Dossier technique de la preuve de concept
Compte-rendu de la réalisation du POC
Dans un premier temps nous avons réfléchi aux principaux besoins du projet. Il en est ressorti qu'il fallait trouver un système pour passer d'un mouvement verticale à une rotation. La première idée fut de s'inspirer du système des roues des trains. Cependant cette technique prenait trop de place et n'était donc pas adapté à notre projet qui se doit d'être peu volumineux et discret pour être placé facilement derrière une machine de musculation. La solution a alors été d'utiliser un système bielle-manivelle qui répond à toutes les contraintes du projet. Une fois notre idée de projet bien réfléchis et cadrée, la seconde étape a été de déterminer les matériaux et objets nécessaires à sa fabrication. Suite à l'établissement de la liste complète du matériel, le plus délicat a été de choisir un modèle de dynamo et de batterie assez puissant pour que notre modèle produise assez d'énergie et soit peu coûteux donc viable. Dans le même temps nous nous sommes penché sur la réalisation de la maquette. Possédant déjà une dynamo, le plus important était de réaliser le système bielle-manivelle. Pour cela, nous avons tout d'abord réalisé une maquette 3D du système puis nous l'avons imprimé à l'aide des imprimantes 3D du fabricarium. Pour finaliser la maquette il ne restait plus qu'à assemblé les éléments et les lié à la dynamo.
Résultats et Bilan
Concenant les constituant du système, après plusieurs recherches nous avons choisi une dynamo de 30 watts produisant 24 volts tous les 6000 RPM (revolution per minute) et une batterie de 12 volts et 60 A/h (ampère par heure).Pour faire ce choix, il a fallu vérifier si ces caractéristiques étaient suffisantes pour alimenter un tapis de course. Pour ce faire on a cherché l'intensité d'un tapis de course que l'on considère commun pour une salle de sport. Pour ce faire, après avoir échoué a trouver l'information sur internet on a appelé l'entreprise "Fitness boutique" en se faisant passer pour des clients. Ainsi, on a obtenue l'intensité du tapis de course "Moovyoo Jaguar 2.0" qui est: I=20A. La dernière valeur manquante pour effectuer nos calculs est le nombre de tours par minute de notre dynamo en temps réel. On a donc demandé à plusieurs personnes combien de séries et de répétitions ils faisaient par machine de musculation et en combien de temps; pour finalement obtenir un nombre de tour par minute de 10 RPM. Grace à toutes ces informations on obtient: 1) Une tension aux bornes de notre dynamo de 0.04 volts/minutes 2) Sachant que notre batterie est de 12 volts (12/0.04=300) il nous faut 300 minutes donc 5 heures pour recharger complètement notre batterie 3) Enfin, notre batterie a une intensité de 60 A/h et le tapis de course une intensité de 20A. (60/20=3), on est donc capable d'alimenter un tapis de course pendant 3 heures. Suite à l'analyse des résultats on a voulu améliorer la production de notre dynamo. Par le biais d'un couple d'engrenage à 5 et 25 dents on peut augmenter par 5 le nombre de tours que fait notre dynamo par minute et ainsi on peut recharger notre batterie en 1 heure au lieu de 5.
Ainsi, on peut auto-alimenter un tapis de course tant que le temps d'utilisation du tapis n'est pas 3 fois supérieur au temps d'utilisation de la machine de musculation. Dans l’optique où le tapis de couse serait utilisé plus de trois fois plus que la machine de musculation il est possible de relier le tapis à une prise murale pour éviter l’immobilisation complète de certains appareils. Malgré cela on peut considérer que notre projet est viable et fonctionne.
Business Model Canvas
Plan de financement | Démarrage (description) | Démarrage (montants) |
---|---|---|
Investissements corporels
|
Composants avec prix : moteur à courant continu (Dynamo) (25€<x<600€) bâti en bois ou en pvc pour soutenir la maquette (15€) bielle manivelle (~30€) multimètre (10€<x<20€)
multimètre (10€<x<20€) Dynamo (25€<x<600€) transformateur chaîne d'assemblage (non-évalué) |
Prix du produit individuel hors d'un processus industriel d'assemblage : Prix maquette : |
Investissements incorporels
|
L'équipe 40 est bénévole et volontaire Formations éventuelles de mécaniciens (1600€ * n) si la demande est trop forte |
0 (voire 1600€ par mécanicien) |
Besoin en fonds de roulement
|
Entrepôt et fabrique |
~2300€ par mois |
Total besoins |
~5000€ | |
Capitaux propres
|
/ |
/ |
Emprunts |
1000€ |
/ |
Aide, prime, subvention |
Aide de l'école, des associations et des adhérents, de l'université |
~2200€ |
Ventes estimées |
~3000€ par mois | |
Total ressources |
-1000€ |
Le marché
Le marché de l'éco-fitness est un marché intersectionnel, car situé à la croisée du marché de l'écolo' et du fitness, tous deux en fort développement.
Le fitness, du fait de modes de consommations différents et de stratégies de commercialisations divergentes représente un marché très culturalisé. En France, ce marché est tourné vers le consommateur avec une individualisation forte et une personnalisation de l'offre nécessaire. Toutes les deux sont les résultats de la prise en compte par les acteurs économiques comme les salles de fitness que l'enjeu essentiel est la fidélisation de leur clientèle voire l'attraction d'une nouvelle segmentation de client.
Le marché de l'éco-fitness est donc bien placé car il dispose d'une adaptabilité et d'une clientèle potentielle importante. Il est tourné vers l'avenir et le futur. De plus ce secteur d'activité du fait de sa nouveauté est assez peu concurrentiel et offre de moyens pour une jeune entreprise de se démarquer. La situation géographique européenne est encore plus favorable du fait d'une absence d'investissement du marché par de grandes compagnies basées sur le même créneau.
L'éco-fitness n'est pourtant pas un marché de niche car il se rapproche énormément du marché du fitness, investir uniquement dans ce marché peut être dangereux même si la profitabilité en ce moment est grande, il faut une activité donc déjà diversifiée dans le fitness avant de s'inscrire dans une démarche d'éco-fitness. L'activité de marché la plus rentable est la vente d'équipements sportifs.
La stratégie commerciale et la communication
La relation de commercialisation d'ECOF!TNESS est en B2B2C, c'est à dire que nous sommes les manufacturiers d'un produit à destination d'autres entreprises (les salles de fitness) mais que le consommateur final de notre produit est un client de ces entreprises (le "licencié" de la salle de fitness). Il faut donner envie aux clients finaux d'utiliser notre produit pour motiver les entreprises à l'acheter et à le proposer dans leurs services. Pour cela, il est nécessaire de faire de la promotion au moyen principalement des réseaux sociaux ou d'évènements.
Il faut aussi développer un lien fort avec notre clientèle initiale (les salles de fitness) qui doit être accompagnée dans l'installation du matériel. Elle doit bénéficier de garantie suffisamment importantes pour ne pas être découragée de l'investissement.
Il faut aussi être vigilant à l'image de la marque pour ne pas détourner notre clientèle finale (l'utilisateur) ou devenir moribond.
Les moyens (équipe, matériel, prestataires et fournisseurs)
Voici notre Business Model Canvas.
Supports de communication
Le support de communication propre au groupe est notre site commercial : Ici, vous retrouverez diverses informations telles que la présentation du concept, les points forts de la démarche ECOF!TNESS ainsi qu’une présentation de nos chefs équipes. Vous pourrez aussi facilement y avoir accès à un formulaire de contact afin d’obtenir des réponses aux potentiels questionnements et demandes de devis.
Ensuite, pour nous faire connaitre auprès de nos clients nous avons miser sur divers outils de communication.
Notre principal outil : les réseaux sociaux. Simples d’usage, pratiques mais surtout gratuits, les réseaux sociaux constituent un outil de communication clé pour le développement de notre groupe.
Nous sommes présents sur la majorité des réseaux avec nos profils et pages LinkedIn, Facebook, Instagram et Twitter. Nous nous servons de ces outils de communication pour promouvoir notre concept auprès de nos clients particuliers ou entreprises certes mais aussi auprès des clients de ces entreprises que sont entre autres les salles de sport. Nous nous expliquons : l’objectif de notre publicité est d’accroitre notre notoriété auprès de nos clients particuliers et professionnels afin de vendre notre produit. Or, elle est aussi et avant tout destinée aux sportifs afin de susciter leur curiosité et ainsi les inciter à se rendre dans une salle de sport cliente d’Ecofitness ou en équipant leur propre matériel de notre appareil.
Cette stratégie de communication permet de développer l’image de notre entreprise en partageant nos valeurs et d’inciter au passage à l’action, à la consommation de la part des sportifs. Grâce à cela, nous pouvons garantir le succès du concept en accompagnant nos clients dans leur évolution lorsque cela est possible en faisant parler d’eux et de leur démarche.
Pour illustrer ces dires, nous pouvons citer notre association avec divers influenceurs sportifs afin qu’ils promeuvent l’Ecofitness auprès de leur communauté. L’intérêt est ici d’inviter leurs abonnés généralement adeptes des salles de sport à soutenir le principe de l’Ecofitness en se dépensant dans les salles équipées ou en équipant leur propre matériel.
Convaincre nos cibles des avantages économiques et écologiques de notre concept permettrait ainsi d’obtenir une généralisation de la volonté de s’investir dans la démarche de l’Ecofitness et ainsi accroitre la quantité de clients potentiels.
Les réseaux sociaux sont certes utilisés pour toucher la majorité de la population ciblée mais de nombreux clients et sportifs restent encore à être informés.
Pour cette raison, notre équipe de communication s’engage à la publication d’articles dans les journaux locaux et nationaux. Cela permet de faire notre promotion en leur présentant l’exemple d’un client particulier ou professionnel, de leur région pour les journaux locaux, auquel nos cibles pourraient s’identifier.
Enfin, notre équipe commerciale réalise des opérations de démarchages auprès des clients « professionnels » tels que les salles de sport indépendantes mais aussi les organismes en possédant : Écoles, Hôpitaux, centres de rééducations et de remise en forme…
[ https://drive.google.com/file/d/1dH8hUTnnd_xDsDMbNAl7tTgvlLE_9wfX/view?usp=sharing Lien vers le drive pour notre site, il faut télécharger le fichier pour le décompresser et cliquer sur "site.htlm" (si problème ouvrir avec un moteur de recherche)]
Compte rendu de votre rencontre avec le référent-école
Dossier compétence
Sources sur lesquelles notre projet s'est appuyé
Liens avec les noms des pièces et les références
Parties sur le schéma :
- des colliers de serrage afin de maintenir un tuyau entre les barres de notre produit et de l'équipement sportif de façon à transférer le mouvement de translation de l'équipement à notre produit
- tige / tuyau
- un système bielle-manivelle
- un roulement
- un bâti en bois ou en pvc pour soutenir la maquette
- un réducteur (train épicycloïdal)
- un moteur à courant continu (la dynamo) [[1]]
- un transformateur [[2]]
Partie hors schéma pour recharger la batterie
Partie hors schéma pour connecter les appareils à la batterie
Bibliographie
Sitographie
Réseau électrique européen synchrone
Engins sportifs auto-alimentés
Concurrence
- Cyclo Power Factory
- Matrix industries
- Ressources éducationnelles de SportsArt
- Idée de contacter des médias locaux
Etude de la clientèle
Etude de marché
- Installation de vélo de récupération énergétique à l'université de Lille
- Marché du bien être p60 à 70, Indexpresse Business etude
- Sportech p33, Indexpresse Business etude
- Le développement du B2B2C
- Le fitness, un marché porteur pour la France
- Gymlib valide son modèle d'accélérateur de la pratique sportive en entreprise
- L'orange bleue
- Promoting health-enhancing physical activity in Europe: Current state of surveillance, policy development and implementation
- Promoting sport and enhancing physical activity in European Union countries
- European Health and fitness Market Report 2019
- European Health and fitness Market Report 2020
- Europe active : Out now: the European Health & Fitness Market Report 2020
- Article sur le rapport Fitness Market Report